mercredi 24 avril 2013

Japan tour Tokyo/Kyoto - Day 2



Petit tour matinal en quête d’une boulangerie pendant que mon homme dort encore. Il fait un peu frisquet. Le Takashimaya est encore ferme. Je demande à une japonaise en anglais si elle peut m’indiquer une boulangerie dans le quartier, mais elle ne comprend pas. Je me lance et demande, dans mon japonais rudimentaire. Le message passe, elle comprend cette fois-ci. Par contre sa réponse est bien trop élaborée pour que je comprenne tout, mais avec les mains ça aide. Finalement je découvre à l’endroit indiqué un semblant de boulangerie … avec des croissants et du pain de mie ultra moelleux. Ce sera notre premier petit dèj’ dans la chambre.
Avec en prime un petit tremblement de terre. La tour a bougé pendant environ 30 secondes. Assez impressionnant. Après coup, je me suis renseignée et l’épicentre était situé au nord de Tokyo, avec un indice de Richter entre 4,7 et 5,3 selon les sites . Bon, pour le tremblement de terre, c’est fait ! Je coche dans ma “To do list”.



En attendant que l’agence JR n’ouvre pour réserver nos billets de Shinkansen pour Kyoto, nous faisons un petit tour dans le Takashimaya. Pas vraiment typique, nous avons quasiment le même à Singapour. Ensuite, l’aventure commence avec notre premier trajet en métro. J’avais entendu dire que c’était hyper simple de se repérer dans le métro japonais; mais c’est avec bien du mal que nous réussissons à trouver la bonne ligne, les bons couloirs.


Pour arriver jusqu’au quartier de Harajuku, il nous faut faire un changement, prendre une ligne JR puis une ligne métro, la connexion n’est pas très rapide.
Nous sortons à Omotesando, et remontons l’avenue jusqu’à Takeshita Dori. 
C’est un peu le point de rendez-vous des jeunes le week-end, ambiance grouillante et fashion. Les Tokioites en profitent pour s’habiller mode, les jeunes lâchent l’uniforme stricte de la semaine pour revêtir leurs habits les plus farfelus: jupes courtes, accessoires, socquettes à dentelles, et même parfois perruques.



Leurs coiffures sont particulièrement soignées, autant les filles que les mecs. J’espère voir des Cosplays (tenue de mangas), mais nous n’aurons pas cette chance.
(j'ai trouvé la photo de la jeune fille en perruque bleue sur le net juste pour vous montrer à quoi ressemble une cosplay).





12h30: nous cherchons un endroit pour manger, mais surtout japonais avec un menu en anglais. Le quartier ne semble pas correspondre à nos exigences, nous tournons pendant une heure et demi.



Finalement nous décidons de rentrer dans le quartier de l’hôtel à Shinjuku et nous trouvons un resto de sushis recommandé dans le guide, Numazoko. Il se trouve dans un des nombreux passages de la gare JR. c’est un vrai dédale et il nous faut encore demander notre chemin; le gentil monsieur cordonnier, ne parlant pas anglais encore une fois, me fera un joli plan pour m’aider – système D bien pratique !
Le resto est une petite gargote d’habitués japonais (nous sommes les seuls “blancs”), ou les sushis tournent sur un tapis roulant. Nous sommes tous installés autour du comptoir, devant les sushis-men à l’action. Ca va vite, c’est pratique et délicieux, pas cher (environ Yen 3200 pour nous deux). Nous prenons ensuite un dessert dans une sorte de salon de thé, un strawberry shortcake, leur équivalent du fraisier, mais bien plus léger car ils mettent de la crème fouettée à la place de la crème pâtissière. Si léger que j’en aurais bien pris une 2ème part !

JP rentre à l’hôtel, mais je ne peux m’empêcher de faire du shopping. C’est mon gène féminin qui s’exprime. Repérage au Takashimaya et à Tokyu Hands, une enseigne connue à Tokyo, un genre de multi-stores japonais, ainsi que des petites boutiques indépendantes dans les dédales de la gare.

Après une pause bien méritée à l’hôtel pour souffler et profiter de la vue fantastique de la ville toute illuminée que nous avons de la chambre, nous ressortons vers 20h pour aller diner. Sur recommandation du personnel de l’hôtel, nous nous dirigeons vers le quartier est du quartier de Shinjuku, des lumières partout avec de grands écrans publicitaires, très vivant jusque tard dans la nuit, et plutôt jeune.


Nous choisissons un resto de yakitori (brochettes). C’est en sous-sols, comme souvent au Japon (soit en sous-sol, soit à l’étage). A l’entrée nous remettons nos chaussures à l’hôtesse qui les rangent dans un casier et nous remet la clé, puis nous escorte jusqu’à notre table, à même le sol; il faut glisser les jambes sous la table pour s’assoir. Et la, gros moment de solitude, le menu est uniquement en japonais, y compris les prix. Et qu’est-ce qui ressemble le plus à une brochette qu’une brochette ? Nous commandons un peu à l’aveugle en montrant les photos. JP commande un sake; au final il aura un coca ! Plus chanceux avec la bière (en japonais une bière se prononce “bi-lu”).
Donc au menu ce soir 5 brochettes, 3 au poulet (morceaux différents), 1 de rognons (supposition) et 1 aux champignons shitake, des edamame (sorte de fèves), bâtonnets de légumes avec une sauce au miso sucrée. 
Dernier tour dans le quartier: Nous sommes dimanche soir et les rues commencent à se vider. Le vent souffle de nouveau et nous retrouvons rapidement la chaleur de l’hôtel avec plaisir.


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