lundi 29 avril 2013

Japan tour: 10 particularités au Japon



1 - Les noms des rues ne sont pas, ou très rarement indiquées à l’entrée des rues. Sur le plan les grands axes sont inscrits, mais pas toujours les petites rues. Et si vous avez l’adresse exacte de l’endroit ou vous voulez vous rendre (resto, boutiques,…) le numéro ne vous sera pas de grande utilité puisqu’ils ne se suivent pas, ils sont choisis de façon aléatoire (pas de coté pair et impair, et pas d’ordre chronologique)

2 - Les toilettes
Les toilettes publiques ou privées sont de variés attractions à elles seules. C’est un confort que les japonais apprécient énormément, et même dans les maisons modestes au fond de la campagne, vous trouverez des toilettes propres et élaborées. Il en existe plusieurs modèles, avec différentes options. Celles que nous avons pu tester dans les hôtels ou les restos proposaient: 
  - tinette chauffante (ma préférée :P )
  - douchette popotin,
  - douchette bidet,
  - musique délicate permettant de couvrir le bruit que l’utilisateur pourrait émettre et qui le mettrait dans une situation embarrassante ( le volume sonore de la musique est réglable bien sur)
  - ouverture / fermeture de la lunette

Il me semble qu’il existe d’autres options, mais non testées lors de notre séjour. Je peux me renseigner si certains sont intéressés par le sujet !

3 - Supplément sujet toilettes (et pour clore le sujet une fois pour toute)
Dans les resto ou établissements publics ou il est demande de se déchausser, si vous vous rendez aux toilettes, sachant que vous êtes en chaussettes, vous trouverez des claquettes en plastique, appelées aussi “tatanes” ou chaussons, mis a votre disposition pour la durée de votre activité afin de ne pas mouiller éventuellement vos chaussettes si toutefois un peu d’eau s’était répandue sur le sol (par la personne précédente  qui se serait laver les mains un peu trop énergiquement par exemple – pour la version soft).
Petit conseil: une fois l’affaire terminée, pensez a laisser les claquettes dans les toilettes, pour vous éviter le sentiment de ridicule de vous retrouver en plein resto, tous les serveurs les yeux braques sur vos pieds.

4 - Bienséance lors d’un paiement
Lorsque vous payer vos articles dans un magasin ou votre note dans un restaurant, vous devez déposer votre cash ou votre carte bleue dans une petite coupelle place sur le comptoir. Ne les remettez pas directement au caissier. Par contre celui-ci vous rendra votre monnaie en mains propres.

5 - Rire
I l convient de se cacher la bouche lorsqu'on rigole. Sourire pour montrer son intérêt positif devant son interlocuteur est considère comme rire. Rire aux éclats ne figure pas dans le vocabulaire nippon, je n'ai en tout cas jamais vu ce phénomène pendant notre séjour. 

6 - Dire "sumimasen" à tout bout de champ
Les japonais aiment bien s'excuser et il vaut mieux s'excuser sans raison plutôt que d'oublier de le faire.

7 - Les machines à boissons

Dans les rues et les espaces publics, vous ne trouverez pas de machines a bonbons, chips ou barres chocolatées. Par contre il est impossible de mourir de soif au Japon. Des machines a boissons  diététiques en petites bouteilles sont disponibles tous les 20 ou 30 mètres: du thé, de l’eau, parfois du coca cola light, du thé et du thé. Entre Y100 et Y200 (SGD 1.25 et 2.5). Contrairement a Singapour ou chacun possède sa propre gourde, remplit a la maison avant de sortir, les japonais achètent tous les jours leurs boissons quotidiennes, saines et pas sucrées.

8 - Les bentos


C’est une institution au Japon, un vrai business.
Non ce n’est pas un mythe pour faire plaisir aux touristes en leur offrant un peu de folklore. Les japonais, dans leur vie de tous les jours, mangent des bentos, l’équivalent de nos sandwichs. Ils sont composes en général principalement de riz, puis se déclinent en version viande, poisson ou végétarien. Le principe est une boite compartimentée pouvant contenir plusieurs types d’aliments: morceaux de viande ou de poisson, omelette sucrée (tamago), légumes tailles et marines, pickles (différentes variétés de condiments comme des cornichons ou radis japonais).
Les prix variant en fonction des ingrédients, de Y450 pour les plus petits a Y2500 pour les plus élaborés, les plus chers étant ceux avec du poisson cru.
Nous avons fait l’expérience des bentos lors de notre trajet en Shinkansen pour aller a Kyoto. Photos et commentaires a suivre !

9 - Traversez la rue ne se fait jamais en dehors des passages piétons, et lorsque le petit bonhomme est vert, même s'il n'y a pas de voitures, et même….s'ils sont bourrés !

10 - Les cabines téléphoniques
Malgré le boom des téléphones portables, on trouve encore beaucoup de cabines téléphoniques. Toutes de couleur verte, elles fonctionnent parfaitement bien. Elles fonctionnent grâce a des cartes prépayées, que certains collectionnent d'ailleurs .


samedi 27 avril 2013

Japan tour Tokyo / Kyoto - Day 3



Dans tous les hôtels ou nous sommes descendus au cours de cette semaine au Japon, je constatais que les chambres étaient très bien insonorisées. Rien pour perturber notre sommeil, les nuits furent plus que revigorantes. Par contre il faut savoir que le soleil se couche très tôt, vers 18h30 et se lève a 5h30. Il vaut donc mieux adopter le rythme des poules. De toute façon, a crapahuter toute la journée comme nous le faisons, il ne nous en faut pas plus pour tomber de bonne heure dans les bras de Morphée.
Petit déjeuner délicieux au Starbuck au pied de l’hôtel (cappuccino à taille normal et bluberry muffin avec cream cheese), sur le chemin de la gare vers les bureaux,  nous observons les Tokioites dans leur routine. Les japonais s’arrêtent prendre un cafe en take-away avant d’arriver au bureau. Ce rituel est décidément devenu international. La tenue est impeccable, le noir et le gris foncé est de rigueur, parfois les dames en trench beige et rarement un chapeau. Se fondre dans la masse à tout prix ! 
Nous constatons aussi qu’en ce lundi matin, bon nombre trainent une valise, en prévision de la semaine à venir qu’ils passeront en centre ville, faute de pouvoir rentrer chez eux tous les soirs. C’est d’ailleurs pour ça qu’existent ces fameux “capsules-hotels”, simples couchettes individuelles à l’image des alvéoles dans une ruche, mais qui offrent tous les produits de toilettes nécessaires. Ces hôtels séparent les hommes des femmes pour assurer discrétion et sécurité.

Avant de sortir et de tout laisser sur la table comme à Singapour, nous jetons un coup d’oeil aux locaux. Ils débarrassent leur table, nous faisons de même. Oui sauf que ça devient un peu plus compliqué à la vue des 5 poubelles prévues dans une optique de recyclage. Devant l’air dubitative et contemplatif des poubelles de JP, la jeune serveuse volé à son secours. Ils sont vraiment toujours très serviables et attentionnés.


En route vers Harajuku pour visiter le temple Meiji-jingu dans le parc de Shibuya-ku, nous décidons de faire le trajet à pied, toujours plus court sur le plan qu’en réalité !


Le parc est vraiment très joli avec des grandes allées et de larges portes en bois (wooden Torii) ouvertes vers le ciel qui marquent l’entrée du temple.

Sur le chemin, deux architectures étranges attirent notre attention. Ce sont en fait des hommages aux cadeaux reçus de pays étrangers: l’un est un empilement de barils de sake, l’autre des tonneaux de vins français avec sur chacun d’eux le nom du domaine.




Comme devant chaque temple, nous trouvons une drôle de fontaine avec de rigolotes petites louches en bois avec lesquelles nous devons nous laver les mains et nous rincer la bouche, une façon de se purifier avec de prier. Je me prête a ce rituel, pour me mettre en condition.


Il y a finalement peu de touristes. En dehors de la saison des Sakura (la saison vient de se terminer), nous ne croisons que des locaux, des étudiants, et le personnel d’entretien .





Dans la cour autour du temple j’inscris un voeux que je dépose dans une urne. 
Notez la façon dont les arbres ont été élagués en arrondi, tout en harmonie avec le lieu.

Et la balade se poursuit dans le parc, le temps est magnifique, comme un doux printemps en France.


Nous nous dirigeons ensuite vers un autre quartier, celui de Roppongi, un quartier réputé pour son architecture moderne et aussi la Tokyo tower qui ressemble a la tour Eiffel (moins grande a la base mais plus haute. 

Le chemin est long, mais nous découvrons, au fil des petites rues, des atmosphères différentes, nous côtoyons les Tokioites dans leur quotidien. A l’heure du déjeuner, les gens sortent des bureaux pour manger. Bon nombre d'entre eux préfèrent acheter des bentos directement dans la rue, "au cul du camion". 
C'est un business qui semble bien marcher vue le nombre de petites fourgonnettes installées a chaque coin de rue. Pour environ Y600 vous pouvez acheter un bento équilibré, bien moins cher que les restos. En plus ça sent bon !

A l'approche du quartier de Roppongi, après avoir traverse un cimetière (bien moins tristounet qu'en France), dans la rue Gaien-higasi dori, nous décidons de déjeuner dans un petit resto en sous-sol. Cadre dépouille et 3 formules uniquement pour le midi. JP choisi le bento du jour (riz- sashimi de thon - poulet - soupe miso - tofu en feuilles - pickles - galce au thé matcha) et moi un Oyako don (bol de riz vinaigre avec du poulet et des oeufs brouilles - soupe miso - salade de chou blanc - pickles). Service agréable comme d'habitude (prix pour 2 ~ Y2600).

Arrivés à destination, quelques buildings sont effectivement design mais nous sommes plutôt décues. Et la Tokyo Tower est encore bien loin. Nous décidons de rentrer, et en métro cette fois.

Pause bien méritée à l'hôtel. Nous rechargeons nos batteries pour mieux ressortir le soir. Au programme le quartier de Chibuya pour voir le fameux passage piétons bondé de monde à la sortie des bureaux.


Désormais un peu plus à l'aise avec le métro (il nous faudra cependant suivre de nombreux couloirs et remonter 4 niveaux pour refaire surface - on comprend maintenant pour quoi les dames ne portent pas de talons aiguilles - il est courant de faire 300 à 500 mètres lors d'un changement de lignes), nous trouvons la sortie qui nous mène directement sur le carrefour mythique.
Nous sortons sur la place ou se trouve la statue du chien Hachiko, qu'on n'a d'ailleurs même pas vu tellement la place était bondée; des jeunes partout (il parait que c'est leur point de ralliement), ça grouillait de monde. 


Attention les feux tricolores passent au rouge, les voitures s'arrêtent, 3-2-1…, les piétons se lancent et c'est comme dans les films: les masses se croisent en long, en large, en travers, sous les écrans géants déversant les publicités sonores. On en a plein les yeux et les oreilles. Ce n'est pas assourdissant, mais bien vivant. On se plie alors aussi au jeu, nous traversons et nous suivons les autres dans les ruelles animées, pleines de bouteilles et grands magasins, enseignes connues ou non. 
Des rabatteurs du soir s'époumonent dans leurs cônes pour attirer le client en quête de nourriture. C'est vrai qu'a première vue, je ne me serais pas doutée qu'il y avait des restaurants au 3eme étage ou 2eme sous-sol. Des lolitas japonaises s'achètent des collants voyants et des accessoires pour parfaire leur look.

Nous cherchons un endroit ou diner. Pas forcement japonais pour ne pas se lasser trop vite du riz (il faut tenir la semaine). Nous croisons une boulangerie française "Voiron" réputée. Finalement nous testons un fast food japonais, le "Freshness burger". L'endroit est un peu limite quand on connait les standards ici, et en plus c'est fumeur. Car au Japon, les restaurants ne sont pas considères comme des espaces publiques, donc c'est au propriétaire de décider s'il veut rendre sont établissement fumeur ou non. Par contre les rues sont des espaces publics, donc il est interdit de fumer dehors (et d'ailleurs c'est pour cela que des zones réservées avec des cendriers ont été aménagées un peu partout dans les rues, parfois avec une cloison en Plexiglas).
Bref au menu hamburger et potatos; verdict: vraiment pas terrible pour le prix !! Le steak semble coupe au soja, mais ça vaut mieux que de la viande faite d'os et de peau de poulet broyés. A noter la taille des portion, toujours plus petite que dans les autres pays. En général les japonais mangent plus sain, avec un choix de produits de grande qualité, très peu de friture (hormis les tempuras, mais elles ne sont même pas grasses !) et en petites portions.

Il fait un peu froid ce soir, avec du vent, alors retour a l'hôtel. Mais pour finir sur une touche sucrée, je me laisse tenter par une crêpe fourrée a la chantilly et aux fraises, en take-away. Un régal ! Malheureusement je n'ai pas pris de photo, mais ça ressemble à ça.

A noter que pour passer la commande, il faut payer dans une machine, sélectionner la crêpe choisie et remettre le ticket à la serveuse. (d'ailleurs la serveuse s'en est chargée pour moi, tout était écris en japonais). On peut retrouver ce système dans bon nombre de restaurant, notamment les restos rapides de ramen.

A l'hôtel, un dernier verre nous permet de profiter de la vue qu'offre le bar dans une ambiance très zen, avec une vue sur les tours illuminées. Autre particularité, ces eclairages aux 4 coins des buildings et a plusieurs étages, sortes de gyrophares rouges clignotant; certainement pour éviter le crash des avions. Bon ok sur le principe, mais ça fait un peu paranoïaque tout de même.

jeudi 25 avril 2013

Tartelette fine aux Saint-Jacques et poireaux



Avant mon départ en vacances, étais passée dans la phase “dégivrage du congélo et nettoyage du frigo”.
Il fallait donc en passer par une phase préliminaire de vider tout ça. Et là merci aux moteurs de recherche des sites de cuisine ou vous mettez tous les ingrédients qu’il vous reste, vous cliquez sur le bouton et hop ! voici THE recette, délicieuse, simple, équilibrée et bien entendu qui reprend tous les ingrédients que vous ne vous résolvez pas à jeter.
Oui, bon ça c’est la théorie, ça marche surement si vous tapez “carotte”, “poisson”, “courgette”.
Mais avec “pâte sablée au parmesan”, le système se rouille un peu.
Il a donc fallu que j’active moi-même mes neurones. Et comme d’habitude je me lance, je rajoute les ingrédients au fur et à mesure, un peu de ci, un peu de ça, on patouille et voici le résultat, une jolie tartelette aux Saint-Jacques.
Allez, je ne suis pas chiche, je vous livre mes astuces…

Ingrédients:
  • Un reste de pate sablée au parmesan et au romarin
  • De la fondue de poireaux
  • 3 Saint-Jacques (fraiches ou surgelées)
  • Piment d’Espelette (2 pincées)
  • Sel

Etape préliminaire: décongelez vos ingrédients (si vous êtes dans mon cas !)

Fondue de poireaux
Emincez un poireaux de taille moyenne, ainsi que 2 échalotes.
Faites revenir les échalotes dans un fond d’huile d’olive, puis ajoutez les poireaux.
Laissez dorer à feu vif pendant 5 minutes sans cesser de mélanger, puis réduisez le feu et laissez “compoter” 20 min.
Option: vous pouvez ajouter une bonne cuillerée de crème fraiche.

Abaissez la pâte sablée en un disque fin d’environ 12 cm de diamètre sur une feuille de cuisson et faites cuire 10 min à 180℃.

Etalez ensuite la fondue de poireaux sur le disque. Saupoudrez de 2 pincées de piment d’Espelette.

Escaloppez les Saint-Jacques dans l’épaisseur (en 2 ou 3 selon l’épaisseur de vos Saint-Jacques) et disposez les tranches sur les poireaux pour former une jolie rosace.
Pour finir, déposez de tous petits morceaux de beurre salé sur chacune des tranches de crustacés et terminez par quelques brins de romarin.

Passez à four très chaud (220℃) pendant 5 min pour saisir les Saint-Jacques.



Petit +: je vous conseille surtout de ne pas trop cuire les Saint-Jacques, sinon elles seront sèches.
Vous pouvez également préparer chaque élément de façon indépendante, et cuire les Saint-Jacques à la poêle avec un peu de beurre. Assemblez alors la pâte, la fondue de poireaux et les Saint-Jacques poêlées au moment de servir, sans remettre le tout au four.

mercredi 24 avril 2013

Japan tour Tokyo/Kyoto - Day 2



Petit tour matinal en quête d’une boulangerie pendant que mon homme dort encore. Il fait un peu frisquet. Le Takashimaya est encore ferme. Je demande à une japonaise en anglais si elle peut m’indiquer une boulangerie dans le quartier, mais elle ne comprend pas. Je me lance et demande, dans mon japonais rudimentaire. Le message passe, elle comprend cette fois-ci. Par contre sa réponse est bien trop élaborée pour que je comprenne tout, mais avec les mains ça aide. Finalement je découvre à l’endroit indiqué un semblant de boulangerie … avec des croissants et du pain de mie ultra moelleux. Ce sera notre premier petit dèj’ dans la chambre.
Avec en prime un petit tremblement de terre. La tour a bougé pendant environ 30 secondes. Assez impressionnant. Après coup, je me suis renseignée et l’épicentre était situé au nord de Tokyo, avec un indice de Richter entre 4,7 et 5,3 selon les sites . Bon, pour le tremblement de terre, c’est fait ! Je coche dans ma “To do list”.



En attendant que l’agence JR n’ouvre pour réserver nos billets de Shinkansen pour Kyoto, nous faisons un petit tour dans le Takashimaya. Pas vraiment typique, nous avons quasiment le même à Singapour. Ensuite, l’aventure commence avec notre premier trajet en métro. J’avais entendu dire que c’était hyper simple de se repérer dans le métro japonais; mais c’est avec bien du mal que nous réussissons à trouver la bonne ligne, les bons couloirs.


Pour arriver jusqu’au quartier de Harajuku, il nous faut faire un changement, prendre une ligne JR puis une ligne métro, la connexion n’est pas très rapide.
Nous sortons à Omotesando, et remontons l’avenue jusqu’à Takeshita Dori. 
C’est un peu le point de rendez-vous des jeunes le week-end, ambiance grouillante et fashion. Les Tokioites en profitent pour s’habiller mode, les jeunes lâchent l’uniforme stricte de la semaine pour revêtir leurs habits les plus farfelus: jupes courtes, accessoires, socquettes à dentelles, et même parfois perruques.



Leurs coiffures sont particulièrement soignées, autant les filles que les mecs. J’espère voir des Cosplays (tenue de mangas), mais nous n’aurons pas cette chance.
(j'ai trouvé la photo de la jeune fille en perruque bleue sur le net juste pour vous montrer à quoi ressemble une cosplay).





12h30: nous cherchons un endroit pour manger, mais surtout japonais avec un menu en anglais. Le quartier ne semble pas correspondre à nos exigences, nous tournons pendant une heure et demi.



Finalement nous décidons de rentrer dans le quartier de l’hôtel à Shinjuku et nous trouvons un resto de sushis recommandé dans le guide, Numazoko. Il se trouve dans un des nombreux passages de la gare JR. c’est un vrai dédale et il nous faut encore demander notre chemin; le gentil monsieur cordonnier, ne parlant pas anglais encore une fois, me fera un joli plan pour m’aider – système D bien pratique !
Le resto est une petite gargote d’habitués japonais (nous sommes les seuls “blancs”), ou les sushis tournent sur un tapis roulant. Nous sommes tous installés autour du comptoir, devant les sushis-men à l’action. Ca va vite, c’est pratique et délicieux, pas cher (environ Yen 3200 pour nous deux). Nous prenons ensuite un dessert dans une sorte de salon de thé, un strawberry shortcake, leur équivalent du fraisier, mais bien plus léger car ils mettent de la crème fouettée à la place de la crème pâtissière. Si léger que j’en aurais bien pris une 2ème part !

JP rentre à l’hôtel, mais je ne peux m’empêcher de faire du shopping. C’est mon gène féminin qui s’exprime. Repérage au Takashimaya et à Tokyu Hands, une enseigne connue à Tokyo, un genre de multi-stores japonais, ainsi que des petites boutiques indépendantes dans les dédales de la gare.

Après une pause bien méritée à l’hôtel pour souffler et profiter de la vue fantastique de la ville toute illuminée que nous avons de la chambre, nous ressortons vers 20h pour aller diner. Sur recommandation du personnel de l’hôtel, nous nous dirigeons vers le quartier est du quartier de Shinjuku, des lumières partout avec de grands écrans publicitaires, très vivant jusque tard dans la nuit, et plutôt jeune.


Nous choisissons un resto de yakitori (brochettes). C’est en sous-sols, comme souvent au Japon (soit en sous-sol, soit à l’étage). A l’entrée nous remettons nos chaussures à l’hôtesse qui les rangent dans un casier et nous remet la clé, puis nous escorte jusqu’à notre table, à même le sol; il faut glisser les jambes sous la table pour s’assoir. Et la, gros moment de solitude, le menu est uniquement en japonais, y compris les prix. Et qu’est-ce qui ressemble le plus à une brochette qu’une brochette ? Nous commandons un peu à l’aveugle en montrant les photos. JP commande un sake; au final il aura un coca ! Plus chanceux avec la bière (en japonais une bière se prononce “bi-lu”).
Donc au menu ce soir 5 brochettes, 3 au poulet (morceaux différents), 1 de rognons (supposition) et 1 aux champignons shitake, des edamame (sorte de fèves), bâtonnets de légumes avec une sauce au miso sucrée. 
Dernier tour dans le quartier: Nous sommes dimanche soir et les rues commencent à se vider. Le vent souffle de nouveau et nous retrouvons rapidement la chaleur de l’hôtel avec plaisir.


dimanche 21 avril 2013

Japan Tour Tokyo/Kyoto - Day 1



Le Japon est une destination que nous avions prévue de visiter depuis plusieurs années, dès notre arrivée en Asie, mais nous savions que pour l'apprécier, il nous fallait l'organiser un minimum.
Depuis 2 mois déjà, en plus de la réservation des vols et des hôtels, ma quête d'informations sur différents sites et autres blogs de voyageurs et d'expatriés devenait parfois obsessionnelle.
Quelques jours avant notre départ, j'ai tenté de réviser mes alphabets nippons, mais devant l'ampleur de la tache, et la fatigue cumulée depuis ces derniers mois ont eu raison de moi; on verra bien sur place. Il parait que la nouvelle génération de Japonais parle désormais anglais, nous ne sommes pas trop inquiets.

Notre voyage démarre donc par un vol de 7 heures en A380 sur Singapore Airlines. Le service est impeccable et nous avons un peu plus de place que sur Air France. Arrivés à l'aéroport Narita en fin d'après-midi, passage des douanes sans encombre. Mais nous ne sommes toujours pas arrivés. Il faut savoir que l'aéroport Narita se situe à environ 70 km du centre ville de Tokyo et vu le prix exorbitant des taxis (compter USD 280 jusqu'au centre ville), nous avons opté pour un JR Pass de 7 jours, vivement recommandé pour les touristes, et qui sera amorti dès lors que vous faites un aller-retour Tokyo-Kyoto en Shinkansen (JR Pass 7 jours SGD 380 / pers). Ce qui signifie que pendant 7 jours, vous pouvez voyager sur toutes les lignes JR sans autres frais. La navette train express sur le N'EX (Narita Express) est donc inclue dans le Pass. Il suffit simplement de changer votre réservation JR Pass dans une agence et de l'activer.

Agence très efficace et nous arrivons à Shinjuku station 1h20 après. Dans le train nous sommes déjà confrontes a quelques particularités japonaises, comme par exemple des toilettes très grandes (pour un train) en demi-cercles tout automatisées) et un cadenas en tête de wagons pour attacher nos bagages, de la place pour les jambes, éventuellement un petit café servis par une charmante hôtesse.

Me fiant aux commentaires sur le net, j'ai choisi une chambre située dans un coin du bâtiment au 24ème étage, de sorte que nous avons une vue imprenable sur la quartier. L'accès à notre hôtel se poursuit aussi facilement grâce aux plans dans la gare. Il se situe à 5 min à pied. De l'extérieur, l'hôtel Southern Century n'a pas vraiment de charme, mais la déco à l'intérieur est très classy. Et surtout il est idéalement situé dans la ville. 




Me fiant aux commentaires sur le net, j'ai choisi une chambre située dans un coin du bâtiment au 24ème étage, de sorte que nous avons une vue imprenable sur la quartier. 




Par temps dégagé il est possible de voir le Mont Fuji mais malheureusement nous n'aurons pas cette chance. 


Pour notre 1er diner, avec le transport dans les pattes, nous optons pour le restaurant international de l'hôtel (oui, je sais, ouh la honte !!! me diront certains) mais les plats étaient délicieux et la vue magnifique. Promis des demain nous gouterons la gastronomie locale.



mercredi 10 avril 2013

Cake aux cranberries



J’aime les gâteaux ! En particulier les gâteaux du 4 heures, pour accompagner le thé ou le café, les cakes, madeleines, muffins, scones,…les gâteaux que l’on mange avec les doigts, qui font des miettes partout.

Inconditionnelle du gâteau au yaourt que je décline sous toutes les saveurs, j’ai voulu innover un peu pour changer (et ne pas lasser). J’ai été séduite par la recette de Doria avec son cake aux cranberries (canneberges en français). Et ça tombait formidablement bien puisqu’il me restait des cranberries séchées dans mon frigo.

Le blog de Doria est une pure merveille. Une fois connectée sur son blog, je ne décolle plus, passant de photos en photos, toutes plus alléchantes les unes que les autres. Et ses recettes sont relativement simples et rapides, si vous pouvez vous procurer les ingrédients facilement.

En un rien de temps j’ai mis ce joli cake au four et il a fait l’unanimité ce matin au bureau. J’ai simplement ajouté quelques amandes effilées sur le dessus du gâteau pour apporter un peu de croquant.


Ingrédients
  • 3 œufs
  • 100g de beurre fondu
  • 200g de farine
  • 100g de sucre de Canne semoule
  • 60g de crème fraîche légère
  • 1 sachet de levure
  • 100g de cranberries confits
  • 2 grosses poignées d’amandes effilées


Dans un récipient mélangez énergiquement les œufs avec le sucre jusqu'à ce que le mélange blanchisse. Ajoutez alors le beurre et la crème et mélangez de nouveau.

Ajoutez la farine avec la levure peu à peu sans cesser de remuer.
Incorporez la moitié des cranberries doucement en remuant avec une spatule.

Versez votre préparation dans un moule à cake chemisé et dispersez sur le dessus les 50g de cranberries restant, ainsi que les amandes  effilées.

Enfournez pour 40 min de cuisson à 180°C.


mardi 9 avril 2013

Run 350 – Edition 2013



Je vous l’ai sans doute déjà dit auparavant, les Singapouriens se sont pris d’un engouement pour les courses. Marathons, 21km, 10km, 5km, il ya en a pour tous les gouts. Et même des courses spéciales Kids.
Malgré la chaleur et l’humidité, ces courses rassemblent de plus en plus d’adeptes. Il faut s’inscrire longtemps à l’avance (parfois presque 9 mois à l’avance, notamment la plus réputée de Standard Chartered en décembre) pour être sur d’avoir son dossard.
J’essaie de m’inscrire à 2 courses par an. En deux clics sur leurs très jolis sites internet ainsi que votre numéro de carte de crédit, vous voici affublé de votre numéro d’enregistrement. 4 mois ça fait loin, vous pensez avoir le temps de vous entrainer, vous prévoyez un planning progressif et régulier pour vous mettre en condition. Sauf que le temps passe vite et tout à coup vous recevez un SMS vous indiquant qu’il faut déjà aller chercher votre t-shirt et dossard car la course est dans 2 semaines. DEJA ! MAIS JE NE SUIS PAS PRETE !


Et là vous vous cherchez des excuses: je suis fatiguée, les dernières vacances sont loin, je n’ai plus le temps de m’entrainer, tant pis si je ne fais pas un bon temps.
2 jours avant, ça devient:” j’irai, même si je ne parviens pas à faire les 10km”.
Et puis la veille au soir, en puisant au fond de votre bonne volonté, vous parvenez à un maigre: “mon objectif est de me lever et de me présenter sur la ligne de départ”.
Ce qui n’est déjà pas mal au final, sachant que vous allez devoir vous lever à 5h45, vous préparer en 30min, vous rendre à pied au point de rendez-vous (compter 30min) car les accès par le bus ont été fermés pour la course, et être dans les starting blocks à 6h50.


Mais au petit matin, alors qu’il fait encore nuit, ça devient plus facile. Personne dans les rues, hormis quelques noceurs de la veille qui rentrent chez eux. Les buildings sont encore illuminés, il fait frais (28C ! – oui comparé aux 34C de la journée, c’est frais), la ville est calme et reposante. Au loin j’entends déjà le speaker dans son micro. La fête a déjà commencé. Comme à chaque fois, ces événements sportifs sont très bien organisés et on se prend vite au jeu.


J’arrive dans la zone réservée pour la course, à l’esplanade, tout proche du “Durian” (les deux dômes de salles de spectacle). Le QG a été basé au “Floating”, grand espace flottant devant le bassin de MBS (l’hotel-bateau pour ceux qui sont un peu perdus).

Deux hommes en maillots oranges me doublent en sprintant. Serais-je en retard ? Non j’ai encore une bonne marge pourtant. Ah desolée, ce sont les 2 premiers participants aux 21 km qui arrivent sur la ligne d’arrivée. Ils auront mis 1h19 min ! Bravo les gars !

 Je continue et je suis le flot des “T-shirts oranges”. On dirait une ruche d’abeilles: tous pareils, tous motivés par un même objectif. Seule la couleur des baskets nous différencient. Passés l’esplanade, nous avançons vers le Flyer, la grande roue. La musique sort à plein volume des enceintes pour finir de nous réveiller et faire monter l’adrénaline. Premier gong, on ouvre les barrières pour l’accès à la ligne de départ. 

Les participants se serrent les uns aux autres. Les plus ambitieux slaloment pour gagner quelques places. Certains piétinent pour s’échauffer. Une majorité de Singapouriens bien sur, mais toutes les nationalités sont présentes. J’aime bien ce sentiment d’égalité dans ce genre d’évènement sportif. Chacun à sa chance quelque soit son pays de naissance, sa culture, sa religion. Pas de discrimination. Bon malgré tout, vous en conviendrez avec moi, si vous êtes Kenyans, encore jeune et en bonne forme, vous aurez plus de chances de finir premier que les autres ϑ.

L’animateur s’époumone toujours dans son micro, annonçant un départ imminent, nous intimant de souhaitez bonne chance à nos voisins, nous motivant “Put your hands up in the air”,…
Et GONG ! le départ est lancé !
Ah bon, mais personne ne bouge ?? Si, si ça bouge devant, mais faire démarrer les 11,000 participants, ça prend un peu de temps. Je commence à marcher et ce n’est qu’au bout d’une longue minute que je franchis la ligne de départ. 
Il fait toujours nuit. C’est parti pour plus d’une heure de course. Mais finalement unis dans le même challenge, la course prend tout son sens. On se sent grisés. Les premiers kilomètres, on tente de prendre son rythme. Pas facile de slalomer entre les participants, d’éviter ceux qui se sont inscrits alors même qu’ils ne peuvent courir que le 1er kilomètre avant de s’arrêter. Et c’est là que ça me plait aussi, chacun peut participer à cet événement social sans être vraiment un grand sportif.


Les 2 premiers km sont toujours fastoches. C’est amusant d’observer la manière de courir des autres. Les petits jeunes qui sprintent dès le départ (on les retrouvera vite en train de marcher à bout de souffle), les plus habitués, super équipés et concentrés sur leur respiration, les nanas qui sont la pour courir entre copines et qui ne s’arrêteront pas de papoter tout le long du parcourt (chapeau les filles, pas évident de courir et de parler en même temps) (vous l’aurez deviné, les nanas étaient françaises !), un jeune couple de Singapouriens, lui très en forme, a passé son temps à prendre de l’avance – se positionner pour prendre sa dulcinée en photo- et ensuite la rattraper, jusqu’à ce que la demoiselle abandonne au bout de 3km et il s’arrêtera avec elle pour lui tenir la main – Ah c’est beau l’amour !

Ce dimanche matin est plutôt propice à la course, il n’y a pas de soleil et même quelques gouttelettes nous rafraichissent. Croisons les doigts pour que ca ne se transforme pas en déluge.
Mes petites jambes continuent docilement de me rapprocher de l’arrivée. Pourtant déjà les premières douleurs se font sentir. Je mise sur les points d’eau pour m’hydrater un maximum (chose que je néglige en temps normal). La plupart des coureurs chopent un verre et boivent en continuant leur course. Et voici mes baskets arrosées par un trop plein de mon voisin qui jette son gobelet encore à moitié plein. C’est dur la vie de coureur !

KM 6 – mon genou m’envoie un message: “courir, ça fait mal, il faut arrêter tout de suite”
Oh ben, non, pas déjà ! Ca va passer. Et ça passe. Le corps humain est formidable avec toutes les hormones et anti-douleurs qu’il sait générer pour supporter les épreuves de la vie.
J’essaie de penser à autre chose. Que vais-je faire de mon dimanche après la course ? Il me reste du repassage – bon ça on oublie, ça ne va pas me motiver pour avancer, nous avons un brunch de prévu avec des amis – ah oui, ça ça motive !
KM 8 – chouette je me rapproche. Je vais finalement réussir à courir la course jusqu’au bout. Mon genou me fait tout de même souffrir. Je ralentis. Dommage ma tête était bien motivée pour accélérer au contraire, mais ça vaut mieux. Je slalome de nouveau pour éviter ceux qui n’en peuvent plus. Et plutôt que de se mettre sur le coté, et ben non, ils s’arrêtent en plein milieu. Parfois je vous jure, des biscotos mais pas de cervelle.

La grande roue ou se trouve l’arrivée est en vue. Petit à petit l’animateur se fait entendre de plus en plus fort. Je sais déjà que les 60 premières minutes se sont écoulées. Allez, une deux, une deux, encore un effort. La ligne d’arrivée est désormais en vue. Naturellement tous accélère le pas pour gagner quelques secondes dans un regain d’énergie. Je fais de même. Les derniers mètres. Je fais risette au photographe posté sur le coté, genre Je ne suis même pas fatiguée – fingers in the nose, et Hourra ! I did it ! 1h09min. Moins les premières secondes le temps de passer la ligne de départ, je compte…allez 1h08min.
Le résultat sur le site internet me donnera finalement un bien meilleur temps puisque j’ai fait en réalité 59min et 27 sec. Super !!! Moins de 1heure !
En fait il y a eu deux departs pour espacer les participants et je faisais partie du 2eme groupe.


Je suis donc plutôt très satisfaite de ma performance. Oui, bon, j’ai un peu les chevilles qui enflent mais comme personne n’était là pour me congratuler, il faut bien que je me congratule toute  moi même !
Je continue de suivre le flot. On me coche (le dossard), médaille, banane et bouteille d’eau. Je visite un peu les stands, massage, sponsors, promo pour les autres courses. Personne au point infirmerie, c’est plutôt bon signe. Il faut dire qu’on nous avait bien fait la moral sur la pré-course et les recommandations en terme d’hydratation et de “Run safely”.


C’est toujours un plaisir de faire ce genre d’évènement dans le CBD. J’aime cette ville, l’architecture.

Un jeune homme m’aborde en anglais, un Singapourien qui veut me remercier car il a suivi mes pas tout au long de la course, le motivant pour avancer. Il continue en français voyant à mon accent que je suis française. Surprenant de voir un asiatique qui connaissent quelques mots de notre langue et surtout qui s’intéresse à notre culture.
J’aime ce genre d’échanges. Quelques mots anodins entre deux étrangers. Ca ne débouchera sur rien, c’est purement gratuit, mais très amical.

Je rentre à pied tout, tout doucement à travers la ville qui se réveille. Les quelques touristes en terrasse du Fullerton hôtel qui prennent leur petit déjeuner, les odeurs de nouilles sautées en passant devant le food-court, certains chinois dits les “vieux” qui font leur tai-chi matinal dans le parc,…

Bon dimanche !  
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