jeudi 30 octobre 2014

Un week-end à Hong Kong



Nous voici repartis en vadrouille le temps d’un week-end, direction Hong Kong. Une fois n’est pas coutume, le maillot de bain est resté dans l’armoire, même si l’on trouve de belles plages à proximité du centre ville. Mais nous avions prévu de découvrir le centre de Hong Kong, la City, l’architecture, l’ambiance citadine, la ville grouillante et vibrante…


Dès notre arrivée, après avoir posé notre valise à l’hôtel Ovolo Noho le vendredi soir (voir mon commentaire sur Tripadvisor), après 3h45 de vol, nous retrouvons nos amis rencontrés à Bali en aout dernier. Ils seront nos guides pour ces deux jours pour notre plus grand bonheur. C’est quand même vraiment appréciable de se laisser balader, le nez au vent, l’oeil rivé à l’appareil photo sans se soucier de notre itinéraire.

Notre hôtel se situait dans le quartier de Soho sur Hong Kong Island, à deux pas de Central. Soho vient de la contraction de South of Hollywood Road. Il s’étend jusque sur Robinson Road (ou habitent nos amis). On y trouve de nombreux restaurants, bars, discothèques, galeries d'art et magasins d'antiquités, mais aussi des habitations résidentielles.  

Une curiosité du quartier est cet étrange escalator géant dans Mid-Level, construit en 1993, sur plusieurs rues, qui permet de monter de Central jusqu'à Conduit road sur environ 800m. Le matin il descend les habitants vers Central et le quartier des affaires pour se rendre au bureau et en début d’après-midi, le sens s’inverse pour remonter vers les zones résidentiels. 
Comme souvent à Hong-Kong, le quartier trouve son équilibre entre la préservation de la culture chinoise et coloniale, qui fut à l’origine de son architecture et de sa population, et les développements modernes.



L'escalator est un symbole par excellence de la modernité, qui s’est a petit a petit immiscé dans l’architecture traditionnelle chinoise, apportant avec elle les expatriés et les bars, cafés et boutiques. 
Mais ce contraste entre passé et modernité qui fait la richesse de la cité n’est pas sans poser quelques problèmes et parait bien précaire face à la croissance économique et la nécessité de se développer. 
De nombreux sites historiques ont du être rasés, remplacés par des gratte-ciel en béton. Pourtant quelques bâtiments ancestraux perdurent comme le musée du Dr. Sun Yat-sen de Caine Road ou le commissariat de police.


 La journée commence donc de notre hôtel, sur Queen’s street, nous traversons Soho et au fil des rues, nos pas nous amènent déjà à Central. Nous décidons de prendre le tramway pour traverser le quartier de Wan Chai, centre majeur des institutions culturelles étrangères et chinoises. 


On y trouve l’alliance Française et le Goethe Institute allemand, la Hong Kong Academy of Performing Arts, l'académie des arts, etc….théâtres, galeries d’arts.
Beaucoup de bâtiments anciens de Wan Chai sont actuellement délabrés et nécessitent un petit lifting. Le gouvernement a lancé une série de projets de rénovation urbaine et fait face à des soucis de relocalisation des locataires actuels car bien entendu les loyers se voient réactualisés à la hausse. Le quartier est devenu le plus cher de Hong Kong, en dehors des résidences du Peak (point culminant de l’ile surtout prises par les expats et les plus fortunés).


Après les émeutes commanditées par les militants pro démocratiques survenues en septembre, le gouvernement a fait appel à l’armée chinoise pour canaliser les manifestants. Désormais ceux-ci ont déplacé leurs barricades sur une zone réduite près de Causeway bay et Admiralty, perturbant la circulation habituelle, mais adoptent depuis une attitude plutôt pacifiste. Pour vous faire une petit résumé, les manifestants, bravant la tutelle chinoise, exigent de pouvoir élire librement le prochain chef de l'exécutif hongkongais en 2017, alors que le Parti communiste chinois (PCC), craignant une contagion revendicative sur son territoire, entend garder la haute main sur le processus électoral.

Nous les avons entr'aperçu de loin, derrière leurs barricades, ainsi que certains groupes d’opposants aux manifestants avec leurs banderoles, mais tous étaient très calmes.


Après une pause bien méritée dans un des nombreux malls pour manger un morceau  (Time Square) suivi d’ une bonne gaufre en dessert achetée dans la rue, nous prenons le ferry à Wan Chai Pier pour traverser Victoria Harbour et débarquer sur Kowloon. 



Très beau point de vue sur HK Island de l’esplanade, petit détour par le magnifique Peninsula Hotel, le temps de se repoudrer le nez (notre excuse pour jeter un œil a l’intérieur) ; le lobby de l’hôtel grouille de monde à l’heure de l’Afternoon Tea, les serveurs exécutent un vrai ballet de théières et de plateaux à 3 étages chargés de pâtisseries et autres scones – very British. L’hôtel est un peu leur Normandy de Deauville, version Hong Kong.
Nous passons devant de magnifiques bâtiments, la balade prend des airs de Riviera.



Retour sur HK Island par le métro cette fois-ci. Cette promenade en extérieur nous a un peu casser les pattes et nous décidons de faire une ultime pause dans le salon de thé de Joël Robuchon (oui, on ne se refuse rien). DE-LI-CIEUX ! Je n’ai pas résisté à prendre les pâtisseries en photos. Ca ne vous met pas l’eau à la bouche ce petit chou délicatement garni de crème à la vanille et de chantilly légère ? 



Bon je vous passe le reste de la journée, un break bien mérité à l’hôtel pour recharger nos batteries et resto italien Grappa’s.

Le lendemain matin, le ciel est bien plus dégagé que la veille; nous entreprenons donc l’ascension de la colline pour atteindre the Peak (qui culmine à 552 m) et admirer le point de vue sur la cité. Et nous n’étions pas les seuls, il semble que ce soit une activité très férue le dimanche. Pour les moins courageux, vous avez l’option du taxi ou du funiculaire, mais vous manquerez cette jolie balade dans la nature.



Apres s’être rempli les mirettes de la vue imprenable, il nous restait encore quelques heures avant de reprendre notre avion. Chouette, chouette, chouette ! De quoi faire un peu de shopping. Les prix ne sont pas meilleur marché qu’à Singapour, mais le choix est bien plus large et plus stylé. De quoi me donner envie de revenir rien que pour ça :P

Je quitte cette ville en sachant que je reviendrai certainement tellement je m’y suis sentie à l’aise. La ville est plus vibrante et animée que Singapour, plus authentique, moins aseptisée. 
Merci Benoit et Angie de nous avoir reçu et fait découvrir votre “chez vous” et vos petits endroits préférés, nous en garderons un formidable souvenir !


mercredi 22 octobre 2014

Chinois au chocolat



Le dimanche matin est le moment idéal pour se lancer dans la préparation d’une brioche. En général j’aime rester à la maison, lézarder, faire mes petites affaires. Récemment mon cop’ Alan me faisait la remarque que cela faisait longtemps que je ne leur avais pas préparé de petites douceurs. Oui c’est vrai, je l’avoue, manque de temps, d’énergie, d’envie de cuisiner,… Mais ce n’est pas tombé dans l’oreille d’une sourde et voici que déjà mon appétit de pâtisser me titille de nouveau. 

Et pour le gouter de ce dimanche, ce sera un Chinois, cette jolie brioche avec tout plein de tortillons.
Bon c’est vrai que je n’ai pas tout à fait suivi la recette traditionnelle avec la crème pâtissière (ben oui, la flemme !), que j’ai remplacé par du cacao en poudre. Et puis je sais qu’en choisissant l’option chocolat, je ferais des heureux.

Je vous dirais bien que j’ai suivi la recette de La popotte de Manue mais en fait sa recette m’a juste donné l’inspiration. Ensuite j’en ai fait qu’à ma tête, comme d’habitude. Bien sur je vous laisse libre de choisir celle qui vous tente. Pour la mienne, suivez le guide !

Avec ces proportions j’ai réalisé un chinois pour 6 pers environ et 6 mini chinois individuels.


Pour environ 750g de pate à brioche
  • 200 ml de lait
  • 1 gros oeuf (légèrement battu)
  • 60 g de sucre semoule
  • 1.5 cac de sel
  • 500g de farine blanche type T65
  • 2 cac de levure de Boulanger sèche
  • 120g de beurre

Garniture
  • 60 g de beurre fondu
  • 6 a 8 cas de cacao non sucré
  • 6 cas de sucre en poudre
  • Amandes effilées

Sortez le beurre à l’avance pour qu’il soit pommade (ou passez-le quelques secondes au micro-onde).

Placez tous les ingrédients dans la cuve de votre MAP dans l’ordre indiqué sauf le beurre. Je verse dans l’ordre le lait, l’oeuf battu, le sucre d’un coté, le sel de l’autre, puis je verse d’un coup la farine.
Et en tout dernier la levure.

Lancez le programme pour pain sucré (programme 6 pour la mienne).
Dès que les ingrédients forme une boule homogène, rajoutez le beurre pommade.

A la fin du programme, après 1h30, récupérez le pâton et divisez-le en deux.
Sur votre plan de travail fariné, étalez chaque moitié en un grand rectangle.
Badigeonnez de beurre fondu à l’aide d’un pinceau puis saupoudrez de cacao (4 cas) et de sucre (3 cas).
Roulez sur la largeur du rectangle puis découpez des tronçons de 4 cm de long.
Disposez dans un moule rond ou des moules individuels à muffins et décorez de quelques amandes effilées. Laissez gonfler pendant une heure a température ambiante, a l’abri des courants d’air.

Faites cuire à 200 pendant 30 min.


Mon conseil: comme vous pouvez vous en rendre compte sur les photos, mes petits chinois sont bien bronzés. Un peu trop même. Je pense que 30 min, c’est un peu trop long, je vous conseille de réduire le temps de cuisson.

samedi 18 octobre 2014

Clafoutis aux abricots et pralin



Allez, ça fait longtemps que je ne vous avais pas proposé une 'tite recette de clafoutis. Je crois que le clafoutis aux abricots est mon préféré, et saupoudré de pralin en poudre, c’est encore meilleur.
Je me suis inspirée de la recette de Chrsitophe Felder, toujours une réussite car elle est légère et super rapide. Comme vous pouvez le constater, j’aime bien quand la texture s’approche de celle du flan. Mais si ce n’est pas votre cas et que vous l’aimez un peu moins “pris”, ajoutez un peu plus de lait et réduisez le temps de cuisson.

Ingrédients (pour environ 8 pers) :
  • 90g de sucre
  • 20 cl de creme liquide (type creme fleurette)
  • 30 cl de lait
  • 3 oeufs
  • 90g de farine
  • 1 petite boite d’oreillons d’abricots ou 1/2 grosse (à défaut de frais)
  • Environ 4 cas de pralin en poudre
  • un peu de beurre et de farine pour chemiser le moule

Préparation de la recette :
Fouettez ensemble le sucre et les oeufs jusqu’à ce que le mélange blanchisse et mousse.
Ajoutez la farine et mélangez de nouveau.
Incorporez la crème et le lait.

Egoutez bien les abricots pour qu’ils rendent un maximum de jus.
Chemisez votre moule. Y déposez les demi abricots dans le fond sans les faire se chevaucher et versez la pâte dessus. Saupoudrez de pralin en poudre.

Faites cuire à 190C pendant 30 à 40 min au four chaleur tournante.


dimanche 12 octobre 2014

Flamiche picarde (la tarte aux poireaux du nord)



Commençons par un peu d’histoire et de traditions. Les différentes régions de France nous offrent tellement de variétés qu’il serait dommage de ne pas en profiter et de partager les recettes afin de transmettre notre patrimoine gastronomique.

La Flamiche est une tourte aux poireaux percée d’une petite cheminée au centre du couvercle de pâte. La base de la recette se compose de pâte feuilletée, de blancs de poireau, d’échalote, d’œuf, de crème fraîche épaisse, de beurre, de vin blanc et d’assaisonnement à la muscade, sel et  poivre.
Cette tourte tire son nom du mot flamand « Flamike », signifiant « Galette flambée», qui deviendra « Flammiche » puis « Flamiche ». Comme la Flammenküche Alsacienne, elle fait référence à la flamme du four de cuisson plus qu’à la recette elle-même.
De forme ronde pouvant varier de 8 à 35 cm de diamètre, pour 3 à 5 cm de hauteur, les premières recettes apparaissent durant le Moyen Age au Nord de l’Europe.
A cette époque, il s’agissait d’une galette de pâte à pain bien dorée, que l’on mangeait chaude et arrosée de beurre fondu.

Cette recette évoque déjà un fourrage de vieux fromage pilé au mortier. Avec le temps elle s'est transformée en une tourte salée fourrée à la citrouille, à l’oseille, ou encore à l’oignon. Arrivée en Picardie, historiquement terre de production de poireau, elle se garnit de ce légume local.
Rochefort, dans son édition de "Le Grand d’Aussy" en 1815, puis Jeanine et René Debrie en 1970, soulignent respectivement l’engouement pour cette « Flamiche à porjons » ou « Flamiche à poryons » comme la langue locale la nomme.
Le Santerre semble être le berceau de cette recette, bien que d’autres territoires se réclament de cette spécialité.

Le week-end dernier, j’ai préparé une tarte aux poireaux et aux oignons dans l’esprit de la flamiche.
Sans doute les natifs de Picardie et de Belgique crieront au scandale et requalifieront ma recette de “Flamiche parisienne”  si éloignée de la tradition. Et ils n’auront pas tord. D’abord ce n’est pas une tourte mais une tarte, et en plus j’ai rajouté des oignons pour apporter un petit gout légèrement sucré et enfin j’ai choisi une pâte brisée plutôt que de la pâte à pain. N’empêche que le gout du poireaux/ oignons avec la crème est toujours une délicieuse association.
Personnellement je la préfère le lendemain et froide ou légèrement tiédie.


Pour la pate brisée
  • 150g de farine blanche
  • 100g de farine complète
  • 1 oeuf
  • 125g de beurre pommade

Pour l’appareil à tarte
  • 300g de poireaux (de préférence les blancs)
  • 2 oignons
  • 2 oeufs
  • 2 cas de farine
  • 20cl de crème
  • 10cl de lait (optionnel si votre appareil est trop dense)
  • 150 g de gruyère rapé (ou autre fromage rapé)
  • Sel, poivre, 1 pincée de muscade


Préparez la pate brisée: versez la farine et une pincée de sel dans un saladier, formez un puit au centre et ajoutez le beurre pommade et l’oeuf. Mélangez du bout des doigts jusqu’à obtenir une boule homogène. Filmez et laissez reposer 1 h au frigo.

Emincez les poireaux et les oignons.
Dans votre cocotte, faites chauffer 3 cas d’huile (je mets 2 cas d’huile de tournesol pour 1 d’huile d’olive car l’huile d’olive n’aime pas beaucoup les hautes températures) et faites revenir les oignons pendant 3 à 4 min. puis ajoutez les poireaux. Continuez à faire dorer à feu vif pendant 3 min tout en mélangeant. Baissez alors le feu et laissez compoter gentiment pendant ½ heure. Si les poireaux n’ont pas rendu toute leur eau, passer les dans un chinois pour les égoutter.

A part, fouettez ensemble les oeufs avec la farine. Assaisonnez à votre gout: sel, poivre et muscade. Ajoutez la crème, la moitié du fromage râpé et éventuellement un peu de lait si vous jugez que l’appareil n’est pas assez liquide. Ajouter les poireaux compotés (et éventuellement égouttés).

Sortez votre boule de pate 15 min à l’avance.
Etalez-la finement en cercle. Chemisez un moule à tarte et placez-y la pate. Découpez le surplus de pate et foncez les bords.

Astuces: vous pouvez badigeonner le fond de tarte avec un blanc d’oeuf pour imperméabiliser la pâte et empêcher qu’elle se détrempe avec l’appareil à tarte.
Replacez alors la pâte au congélateur pendant 15min. Cela évite que les bords ne s’affaissent au début de la cuisson.

Préchauffez le four à 200C, chaleur tournante.
Après 15min, sortez la pâte du congélateur. Versez l’appareil à tarte dessus, répartir le reste de fromage râpé et enfournez immédiatement. Laissez cuire environ 30 min, voire un peu plus si besoin tout en surveillant la température.

Je vous promets que même si la recette s’éloigne de la tradition médiévale, cette tarte est un délice. Et selon moi elle est encore meilleure préparée la veille et dégustée froide avec une bonne salade verte croquante.



mardi 7 octobre 2014

Fondant au chocolat et tofu soyeux (sans oeuf ni beurre)



Des semaines que je voulais essayer de faire un gâteau à base de tofu. La recette proposée par Anna et Olivia a piqué ma curiosité: remplacer le beurre et les oeufs par du tofu soyeux. Le tofu soyeux se présente comme un gros bloc blanc, un peu tremblotant, mais après l’avoir fouetter on obtient une texture crémeuse légère. C’est un aliment santé car très peu calorique, quasiment pas gras et riche en protéines. Il ne m’en fallait pas plus pour me convaincre, toujours à la recherche de desserts sains. Mais un gâteau au chocolat sans beurre allait-il remporter du succès auprès de mes amis chocolatovores ? L’affaire n’était pas gagnée d’avance.

Je vous propose dès maintenant la recette et on se retrouve tout de suite après pour le debriefing…

Ingrédients
  • 120 g de chocolat noir ( j’ai choisi au lait)
  • 300g de tofu soyeux  
  • 2 cas de chocolat en poudre non sucré
  • 100g de sucre semoule
  • 150g de farine complète (j’ai mis moitié blanche, moitié complète)
  • 2 cas d’huile de tournesol
  • ½ sachet de levure chimique
  • 1 pincée de sel

Fouettez énergiquement le tofu avec le sucre jusqu’à obtenir un mélange bien homogène.
Faites fondre le chocolat au bain marie, laissez tiédir et incorporez-le au tofu.
Ajoutez alors les autres ingrédients.

Faites cuire environ 20 à 30 minutes à 180C.
Démoulez et laissez refroidir sur une grille.

Plus simple, tu meurs ! et recette presque “locale” de surcroit si on considère le tofu.
Pour les puristes, ce n’est pas vraiment un “fondant” si vous recherchez une texture proche du fudge. Mais ce gâteau est bien moelleux, pas sec du tout et pas trop sucré.
Un cake à déguster sans scrupule !


dimanche 5 octobre 2014

Salade vietnamienne au saumon



Une idée sympa, toute fraiche, croquante et légère pour le soir. 
A manger avec des baguettes bien sur !

Ingrédients (pour 1 pers)
  • 1 pavé de saumon frais
  • Salade type laitue, carottes râpées, concombre taillé en bâtonnets, lamelles de poivron
  • Vermicelle de riz
  • 2 cas de sauce vietnamienne (au nuoc mam et piment)
  • 1 cac de cacahuètes hachées

Faites cuire le pavé de saumon au four, coté peau sur le dessus pendant 15 à 20 minutes (selon l’épaisseur du saumon).

Plongez les vermicelles de riz dans l’eau bouillante pendant 5 à 10 min. Egouttez-les et laissez refroidir.
Coupez les feuilles de salade grossièrement.
Emincez les autres légumes.

Pour le dressage choisissez de préférence une assiette creuse. 
Disposez les feuilles de salade dans le fond, puis les vermicelles de riz et enfin les lamelles de légumes. 
Versez la sauce de manière homogène, puis les cacahuètes hachées et déposez le pavé de saumon sur le dessus (pensez à retirer la peau !).


Parfait pour les enfants et ces messieurs qui pensent manger des pâtes et du saumon, mais en fait y’a tout plein de légumes aussi ! Attention cependant à ne pas trop pimenter la sauce pour les petits.


mercredi 1 octobre 2014

Gâteau de voyage aux pommes et aux noix



Voici mon dernier gâteau réalisé pour mes collègues au bureau vendredi dernier – qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour faire plaisir et se faire aimer  –^ - ^–.

Quelques jours auparavant, en faisant mon repassage, je regardais l’émission du meilleur pâtissier avec Cyril Lignac et Mercotte (faut bien s’occuper comme on peut pour rendre la tache moins pénible). 
Enfermée dans la chambre, la clim à fond les manettes, le fer à la main, un oeil sur la chemise de monsieur, l’autre rivé sur l’écran de mon Macbook, j’ai donc choisi une des émissions (en replay sur youtube, c’est pratique) sur le thème des gâteaux de voyage. Grosso modo des cakes, ceux qu’on emporte facilement en voyage tout bêtement, pas fragiles, qui ne coulent pas et qui se conservent quelques jours. Ca m’a donné l’eau à la bouche et des idées. J’ai choisi une base avec un yaourt, mais légèrement différentes du traditionnel gâteau au yaourt, avec des noix à l’intérieur et des pommes compotées au sirop d’agave sur le dessus.


 Je peux vous dire qu’ils se battaient presque pour avoir les derniers morceaux. Certains m’ont même proposé de participer aux frais pour les ingrédients pour que je leur en fasse tous les vendredis. Je crois qu’ils ont aimé ;P


Ingrédients (pour un moule carré 25x25)
  • 1 yaourt
  • 2 pots de farine
  • 1 pot de sucre (voir un peu plus)
  • 1 sachet de levure
  • 2 oeufs
  • ½ pot d’huile neutre (tournesol par exemple)
  • 3 pommes
  • 20 g de beurre
  • 3 cas de sirop d’agave
  • 2 cas de rhum
  • 100 g de noix décortiquées


1étape: les pommes
   
Pelez les pommes et tranchez-les finement.
Dans une cocotte, faire fondre le beurre jusqu’à ce qu’il devienne noisette (attention à ce qu’il ne brule pas) et ajoutez les pommes. Mélangez doucement et laissez dorer et compoter pendant 5 minutes. Ajoutez alors le sirop et le rhum et poursuivez la cuisson à feu doux pendant environ 15 minutes. Coupez le feu et laissez tiédir. Les pommes doivent être colorées et le sirop un peu épais.

2ème étape: le gâteau
   
Préchauffer le four à 180C.
Dans un saladier, fouettez vigoureusement le sucre avec les oeufs jusqu’à ce que le mélange blanchisse. Ajoutez alors la farine, la levure et mélangez de nouveau. Enfin l’huile petit à petit, puis la moitié du sirop des pommes.
Lorsque le mélange est bien homogène, ajoutez les noix concassées.

Versez la pate dans un moule carré ou un grand moule à cake rectangulaire.
Disposez les tranches de pommes délicatement en faisant attention qu’elles ne sombrent pas. Versez le reste du sirop sur le dessus.

Faites cuire pendant 40 à 45 minutes (selon votre four), la lame du couteau doit ressortir sèche.
A la sortie du four, parsemez de pralin et laissez refroidir.

Petit conseil: mettez un peu plus de rhum, 2 cuillères c’est vraiment pas assez :P




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