Notre seconde expérience nippone, 4 ans après avoir découvert le Japon
en 2012.
Cette fois-ci, nous avons décidé de passer une semaine entière à Tokyo,
de vivre comme des Tokyoites et de fait, nous avons fait le choix de louer un
appartement. Petit certes, comme très souvent au Japon, mais bien situé entre
Shinjuku et Shibuya, à Kitasando très exactement.
L’appartement était coquet, en duplex, avec une mini terrace fort appréciable
pour prendre le petit déjeuner dehors.
Nous sommes arrivés à Tokyo le 21 Mai (ca vous dit quelque chose ? J ), après la
saison des hanami (cerisiers en fleurs) mais c’est délibéré, nous voulions éviter
les touristes et les surcharges dues à la saison. Et bien nous en a pris
puisque nous étions souvent les seuls étrangers dans les restos, et nous avons
eu un temps formidable, ensoleillé et doux.
Avant toute chose, il nous fallait faire
quelques courses, de quoi faire un petit déjeuner correct. Chose facile puisqu’on
peut trouver au Japon des Konbini à chaque coin de rue. Ce sont de petites épiceries
pourvues de produits de consommation courante (snacks, bento,
boissons, journaux, produits ménagers, hygiène…). Ils proposent aussi de très
nombreux services comme par exemple photocopie, envoi de fax, réservation de
spectacles ou d'hôtels, relais de sociétés de vente par correspondance, payer
ses factures de téléphone ou d’électricité. C’est super pratique d’autant
qu’ils sont ouverts jusque tard le soir et approvisionnés plusieurs fois par
jour, donc aucun soucis de fraicheur.
Mais déjà notre estomac criait
famine et nous tentons un resto dans le quartier. Une seule condition : un
menu en anglais. Pas si simple que ça à vrai dire, sachant que le quartier
n’est pas touristique. Ce sera d’ailleurs un des problèmes rencontrés lors de
notre séjour.
Nous nous décidons pour un resto
italien (ah oui, je vous entends déjà lever les yeux au ciel et crier au
scandale que c’est une hérésie de manger italien dans un pays riche d’une gastronomie
si variée et délicieuse – je ne relèverai pas, mea culpa – et puis on s’est
rattrapé par la suite).
Le resto est plein, uniquement des japonais, et je négocie
ferme avec la serveuse pour avoir une toute petite table pour deux, fais mes
yeux de chien battu en disant que c’est mon anniversaire – c’est gagné.
Le personnel est adorable mais ne
bredouille que 2 / 3 mots d’anglais et la carte se résume à ça :
Finalement nous commandons comme la
table d’à côté, ce qui se rapproche d’un filet de bœuf wagyu, ce bœuf fameux et
réputé au Japon.
Une salade et un peu de charcuterie. Leur pain est une tuerie
avec une mousse de beurre à tomber.
Et au dessert (une portion énorme
de tiramisu), l’équipe arrive en groupe en poussant la chansonnette en japonais
– clic clac petite photo qu’ils m’offriront au moment de partir.
Le lendemain matin, nous nous
sommes fait réveiller aux aurores à 4h30 du matin. Grand soleil dans la
chambre. Les nuits vont être courtes. Note pour demain : prévoir le masque
pour dormir plus longtemps.
Petit dèj’ en terrace – trop chouette. Puis direction le
quartier de Harajuku (à une station de métro de chez nous), réputé pour ces
jeunes Tokyoites habillés en cosplays le dimanche et la rue Takeshida Dori.
Nous nous perdons dans les petites rues en direction de Omotesando.
Les gens
sont bien habillés, toujours dans une recherche d’esthétique, soucis du détail;
choix des accessoires. Bref à 1000 lieux des Singapouriens.
Pour le déjeuner, nous tentons un minuscule resto dans
un sous-sol. Tout est en bois, minimaliste. La carte ne propose que 3 plats
(mais a le mérite d’être en anglais). Je me lance et passe la commande en
japonais. Pas mal pour un essai, la serveuse a compris. Nous choisissons un don
avec poissons emincés (thon, saumon et oeuf de poisson sur un lit de riz
vinaigré). C’est délicieux.
Un peu de shopping avant de rentrer et farniente à
l’appartement, car ça aussi ca fait partie des vacances.
Vous allez vite vous en rendre compte, la nourriture est
très présente au Japon. Bien manger, faire plaisir à ses papilles et du bien à
son corps est primordiale. Donc inévitablement, nous étions tous les jours en
quête de bons restos (sans toutefois tenter des experiences bizarres, nous n’étions
pas prêts à tout) et moi l’appareil photo à porter de main pour vous faire
partager toutes ces bonnes choses.
Au programme de ce dimanche soir, un sushi bar très
sympa avec du poisson cru à se damner.
Ca nous a tellement plu que nous y sommes retournés à
trois reprises. La 3ème fois les maitres sushi nous ont accueilli avec un grand
sourire, l’air de dire “revoila les petits Frenchies”.
En résumé voici les plats que nous avons testés:
Set de sushis avec différents types de thon (JP’s
favorite)
Sushis variés pour moi pour tester un peu de tout:
tamago (omelette), saumon, seabass, algues, temaki concombre,…
Tuna donburi
Chirashi donburi
es maitres sushis qui font les clowns (et oui, les
japonais sont plutôt bons vivants).
Et puis histoire de se mettre très vite dans l’ambiance,
je m’étais
programmé un cours de cuisine chez une jeune chef japonaise qui donne des cours
de cuisine en petits groupes dans son appartement.
En ce lundi matin, je me
rends donc chez elle (dans le même quartier) avec beaucoup d’enthousiasme.
J’avais convenu du menu à l’avance, je souhaitais préparer un dinner traditionnel
que les Japonais ont l’habitude de faire chez eux le soir, un dinner de tous
les jours facile à préparer après le boulot. Quelque chose que je pourrais
refaire à la maison tout en restant dans les saveurs nipponnes. Les sushis,
sashimis et autres tempuras utilisent des ingrédients assez couteux et sont
réservés aux occasions particulières.
Chez Mayuko, je rencontré James qui sera mon compagnon
durant ce cours.
Mayuko a étudié la cuisine mais ce n’est que très récemment
(1 an environ) qu’elle a décidé de créer son business chez elle. Elle parle
parfaitement anglais, ce qui facilite les échanges.
Au menu: préparation du bouillon dashi (bouillon de konbu et de bonite
séchée, qui constitue la base de la cuisine
japonaise), soupe miso, petite entrée japonaise à base de fish
cake), filet de saumon en papillotte avec des légumes, potiron mijoté avec des
haricots rouges, riz. Et en dessert Mayuko nous a offert une glace à la vanille
maison saupoudrée de poudre matcha.
Tout était delicieux et finalement plutot facile à
realiser après avoir bien identifié tous les ingrédients.
Je prévois déjà de faire quelques emplettes au
supermarché japonais le week-end prochain.
A suivre…
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