jeudi 29 mai 2014

Mais ca fait combien une "cup" ?

Si vous aussi vous êtes adaptes des recettes sur les blogs anglo-saxons, 
parce que je me demande toujours à quoi correspond une "cup" lorsque je suis une recette en anglais, je partage ce tableau d'équivalence pour les mesures...



lundi 19 mai 2014

Brioches à tête de C.Felder



 Envie de jouer les apprentis-boulangères, j’ai craqué devant les photos de les petites briochettes de Piroulie. En plus, la recette vient de Christophe Felder, il n’en fallait donc pas plus pour me convaincre.

Oui bien sur, il faut savoir être patient avant de pouvoir mordre à pleines dents dans ces délicieuses viennoiseries, mais l’attente sera bien récompensée, ces briochettes à tête sont comme chez le boulanger.

Suivez le guide…

Ingrédients

- 250 g farine type 45 ou 55
- 1 cuillère à soupe rase de levure sèche (7g) ou 10 g de levure fraîche de boulanger
- 3 petits oeufs (150g) + 1 jaune pour la dorure
- 165 g de beurre
- 30 g de sucre en poudre 
- 1 cuillère à café rase de sel
- 2 sachets de sucre vanillé



1ère étape: réalisation de la pâte

Dans le bol de votre robot versez la farine, le sucre, le sucre vanillé, la levure, et les oeufs.
Faites tourner le robot à vitesse moyenne et ajouter le sel puis lorsque la pâte se détache des parois (la pâte est alors très dense), incorporez le beurre ramolli  coupé en morceaux.
Continuez à mélanger jusqu'à ce que la pâte soit parfaitement homogène (environ 10 minutes).
Ne vous inquiétez pas, la pâte est très molle et collante: ne pas rajouter de farine pour autant !
Versez dans un grand saladier fariné, filmez et laissez reposer la pâte 1 heure à température ambiante. Personnellement je le mets dans le four, à l’abri des courants d’air.


2ème étape: deuxième levée au frigo

Lorsque la pâte a doublé de volume, dégazez-la un peu, filmez avec du film alimentaire et mettez au réfrigérateur pendant 2 heures ou toute la nuit.

3ème étape : façonnage et troisième levée

Récupérez votre pâte du réfrigérateur et laissez-la se réchauffer pendant 10 à 15 minutes.
Dégazer le pâton, puis découpez-le en 8 ou 10 morceaux (selon la taille souhaitée).

Façonnez  chaque morceau en deux boules : une grosse et une toute petite pour la tête. 
J’ai suivi à la lettre les conseils de Pirouli : 
  - façonnez la petite boule en forme de cône,
  - placez les grosses boules dans le moule à brioche et enfoncez un doigt au centre pour y faire un trou.
  - placez les petits cônes dedans.

Laissez gonfler 1h ou un peu plus selon la température de la pièce (mais jamais trop longtemps sinon la pâte retombe).

4ème étape : la cuisson

Préchauffez le four à th 180C°.
Badigeonnez les brioches avec un jaune d'oeuf battu avec 1 cuillère à café d'eau.
Ajoutez éventuellement du sucre perlé comme sur la photo de Pirouli (snif, je n’en avais pas !)
puis enfournez pour 10 à 12 minutes (selon la taille des briochettes).

Laissez refroidir.
Croquez !

mercredi 14 mai 2014

Gâteau normand aux pommes


 

Voici le gâteau que j’ai apporté au bureau ce matin pour mes collègues. Dans notre équipe, toutes les nationalités se mélangent, mais en majorité ce sont des Philippins et des Indiens. En général ils aiment les choses riches et jusqu’à présent, même s’ils apprécient mes gâteaux, ils les trouvent “légers”, comprenez pas assez riches.
Donc cette fois-ci j’ai joué la carte “dessert normand” avec une bonne quantité de beurre et mon gâteau a remporté un vif succès. “Délicieux et pas sec du tout” ! C’est vrai que cette recette très facile me rappelle certains gâteaux de grand-mère faits de bonne crème et de bon beurre normand, tout moelleux, ou ces gâteaux Bretons si fondants.

La recette se réalise en 2 étapes: une base de cake aux pommes que l’on fait cuire 20 min, puis une crème sucre/beurre à verser sur le gâteau pour la 2ème partie de cuisson, qui vient nourrir les pommes et caraméliser le dessus du gâteau.
Vous ne pourrez pas rester insensible à son moelleux…


 Ingrédients:
  • 200g de farine
  • 120 g de sucre
  • 2 oeufs
  • 60g de beurre
  • 8 cas de lait
  • ½ sachet de levure chimique
  • 4 pommes

Pour la crème
  • 80 g de beurre
  • 1 oeuf
  • 100 g de sucre


Dans la cuve de votre robot ou dans un saladier, versez la farine, le sucre et la levure.
Lancez le robot, vitesse moyenne, puis ajoutez les oeufs, le lait et le beurre ramolli.
Au bout de 5 à 6 minutes, vous obtenez une pâte homogène, blanche et légèrement mousseuse.

Pelez les pommes et tranchez-les finement.
Incorporez alors la moitié des pommes à votre pâte et mélangez délicatement.

Beurrez et farinez une moule à gateau. Versez la pate.
Disposez le reste des pommes sur le dessus en rosace.
Faites cuire à 150C pendant 20 min.

Pendant ce temps, préparez la crème: mélangez le sucre, le beurre et l’oeuf.
Apres les 20 min de cuisson, versez la crème sur le gâteau en faisant attention de ne pas faire “couler” les pommes. Poursuivez la cuisson 30min.

Laissez refroidir avant de démouler.



Petits conseils: pour faciliter le démoulage, préférez un moule à manqué ou déposez une feuille de papier sulfurisée dans le fond du moule, car la crème sur le dessus a tendance à caraméliser et colle au moule.

Je précise encore une fois qu’il faut verser la crème très délicatement sur le dessus du gâteau à mi-cuisson; j’y suis allée un peu trop franco et les tranches de pommes au milieux du gâteau ont sombré dans le fond. C’est pour ça qu’on ne voit plus que celles en périphérie.

Et si c’était à refaire: pour la crème je ferais moitié beurre non salé/ moitié beurre salé pour un gâteau plus breton que normand

lundi 12 mai 2014

Brioche tressée



Samedi dernier je me suis levée d’humeur joyeuse, toute disposée à mettre mon tablier et avec une envie de réaliser une brioche. Parmi toutes les recettes mises de coté pour les tester, j’ai choisi celle de Mamathismaelys sur son blog La petite cuisine de Nini

J’ai repris les ingrédients de celle-ci et le façonnage de celle-la.

Ingrédients:
- 130ml de lait
- 1 oeuf
- 80g de beurre
- 50g de sucre (3 cas de sirop d’agave et 30 g de sucre)
- 1 cac de sel
- 300 g de farine blanche pour pain (T65)
- 10 g de levure fraiche ou 5 g de levure sèche

Pour la dorure
- 1 jaune d’oeuf
- 1 cas de lait
- Amandes effilées
- 1 cas de graines de pavot

Mettez tous les ingrédients dans cet ordre dans la cuve de votre MAP et lancez le programme “Pâte seule” pour 1h30.

Si vous utilisez de la levure fraiche, réactivez-là dans un peu de lait tiède pendant 10 min avant.

Récupérez le pâton.
Divisez le en 3 morceaux.
Façonnez chaque morceau en un long boudin d’environ 60 à 70 cm en le faisant rouler avec vos mains.
Tressez les 3 boudins, soudez les extrémités et déposez la tresse dans un moule à cake chemisé.


Laissez gonfler dans un endroit tiède et humide pendant 1h30.


Apres la deuxième levée, badigeonnez la brioche avec un jaune d’oeuf (ou mélange jaune d’oeuf + lait) à l’aide d’un pinceau. Saupoudrez d’amandes effilées et de graines de pavot (ou autres selon vos gouts).

Faites cuire environ 25 min à 180C.


Démoulez dès la sortie du four et laissez tiédir sur une grille.


vendredi 9 mai 2014

Escapade à Boracay – Phillipines



Notre dernier voyage la semaine dernière sur l’ile de Boracay, une toute petite ile de 6 km de long sur 1 a 2 km de large, parmi les nombreuses iles situées sur l’archipel des Philippines, à environ 300 km au sud de Manilles. C’est une destination très prisée des touristes à la recherche de plages de rêve. Sauf qu’accéder a ce rêve-là se mérite car c’est toute une aventure pour s’y rendre.
Récit de ces 5 jours au paradis…


Pour commencer un petit topo sur l’ile de Boracay et ses habitants pour comprendre ou vous allez mettre les pieds.  Boracay est l'île des Philippines parmi les plus publicitées, la plus photographiée. Elle est surnommée Bora pour les intimes ou la "perle du Pacifique" pour les touristes.

Elle est située dans les Visayas et n'est accessible que grâce à de petits bateaux à partir de Caticlan sur l'île de Panay. 
Il y a encore quelques temps vous deviez atterrir à Manilles et prendre un vol intérieur jusqu'à Caticlan, mais depuis juillet 2013, Tiger Airways a ouvert une ligne directe entre Singapour et Kalibo. Mais ne penser pas que votre voyage en sera facilité pour autant. Après les 3h30 de vol, il vous faudra trouver une navette pour parcourir les 70 km (comptez une bonne heure et demi) jusqu'à l’embarcadère de Caticlan. De la cote, vous apercevez devant l’ile tant convoitée. Patience, patience, tout n’est pas gagné.


3 options :
  1. Prendre un ferry / pirogue améliorée via un ticket classique, à savoir le bateau ne partira pas avant qu’il soit rempli. Tout dépend de l’affluence, vous pouvez partir dans les 5 min ou attendre 2 h.
  2. Privatiser votre bateau en avance (option recommandée si vous voyagez en groupe). Cela vous coutera « seulement » le double. Nous avions demandé un speed boat, mais dixit notre gentil interlocuteur, « malheureusement le speed boat n’est pas disponible aujourd’hui », comprenez le speed boat n’existe pas en fait et ils n’ont que leurs pirogues trafiquées.
  3. Traverser à la nage ou louer un kayak

Croyez moi, nous avons eu un bel exemple de l’efficacité philippines dès notre arrivée au port. Aucune logique dans l’organisation des départs/arrivées des bateaux. 

Laisser sortir les bateaux en partance pour permettre à ceux qui arrivent d’accéder au débarcadère ? Ola !!! Mais voilà quelle bonne idée. Mais apparemment personne n’y a pensé ?
Après force lutte de notre chauffeur pour se dépêtrer des autres pirogues, nous voici filant sur l’eau sous un soleil de plomb. Après 10 min à peine, nous accostons. 


Notre chauffeur nous attend pour le dernier tronçon. Comme je vous l’ai dit, l’ile est toute petite, et même s’il nous faut atteindre le nord de l’ile, vers le mont Luho, cela ne prendra que 20 min. Le plus difficile est de traverser certaines rues très étroites mais malgré tout en double sens, et de franchir les ornières démesurément profondes. Bref, nous voici immergés dans l’ambiance locale, un peu routs, le pays de la débrouille sur fond de  paysages magnifiques et toujours avec le sourire des Philippins. 


Arrivés à la villa, le verdict tombe : quelle vue superbe !
Loin de la folie furieuse qui règne sur la White Beach (station 1, 2 et 3) en cette période de vacances pour les locaux (Holly week ou semaine sainte – les Philippins sont  catholiques et très pratiquants), notre villa se situe de l’autre coté de l’ile, perchée sur le Mont Luho (a peu près entre le Tanawin et le Cohiba villa sur le plan). Pas d’accès direct à la mer, mais vue imprenable sur la face la plus ventée de l’ile, celle ou s’adonnent les fans de kitesurf.

 La brise permanente est la bienvenue tout au long de la journée pour nous rafraichir du soleil brulant qui sévit dès 5h30 du matin. Car le lever du soleil se fait aux aurores. Pour nous grasse mat’ jusqu’à 7h !
Au petit matin les couleurs sont formidables, teintées de gris argent. Et dès 5h30, le coucher de soleil nous offre une belle déclinaison de bleus et de roses. On ne s’en lasse pas.






Farniente à la piscine pendant ces 4 jours
Et noix de coco fraiche (après quelques efforts pour l'ouvrir)



Mais revenons aux plages magnifiques, le point fort de l’ile. Une eau transparente et turquoise, une couche de sable blanc extrêmement fine sur la White Beach, plus grossière faite de brisures de coquillages sur d’autres.

Les deux premiers jours nous sommes descendus à Station 2 pour découvrir et manger un morceau. Ambiance assurée à tout moment de la journée. Il faisait vraiment très chaud et à midi comme à minuit, le maillot de bain est de rigueur, même au restaurant. La moyenne d’âge est très jeune, encore presque des adolescents, principalement des Philippins, et parfois des « blancs » comme nous, comprenez des touristes, quelques chinois et Coréens.
Musique à fond sur la plage, des boutiques de Beachware côtoyant les petits cafés et les vendeurs de fruits shake. Ambiance boite de nuit sur la plage avec DJ internationaux.
Pour vous repérer, grosso modo, la Station 1 est l'endroit où l'on retrouve les clubs et hôtels plus exclusifs de l'île,
La Station 2 est l'endroit où l'on retrouve le plus de restaurants et cafés. On y trouve aussi des hôtels et gesthouses mais il faut aimer se retrouver au milieu de la faune locale dès le lever du soleil jusqu'à pas d’heure. A bannir si vous cherchez un peu de calme et d’intimité. C’est là que se situe la zone « D’Mall » avec petits supermarchés et boutiques/resto.
La Station 3 est principalement le lieu où l'on retrouve des hôtels à budget moyen et bas. C'est l'endroit où il faut aller pour profiter de Bora à bon prix. 

Pour se déplacer, le moyen le plus commode est le tuktuk, une mobylette avec side-car. Très amusant et pas cher. N’hésitez pas à négocier. On peut monter à 4 dedans, 2 devant et 2 derrière, mais si vous devez monter une cote, ça risque de caler et vous êtes bons pour monter la cote à pied. 
Malgré tout, il n’était pas rare de voir les Philippins s’entasser dans le tuktuk au maximum, parfois jusqu'à 9 personnes  


Pour notre 1er diner, nous avions réservé un charmant restaurant à l’écart de la plage, le Paupatri pour célébrer l’anniversaire de Jin. A notre arrivée le resto est vide et les serveurs sont au petits soins. La déco ressemble à une immense paillote toute en bois. On nous demande de retirer nos chaussures dès l’entrée. 



Préférez le poisson et fruits de mer fraichement pêchés du matin, plutôt que le poulet.

Pas de dessert hormis le mango-split, histoire de planter la bougie.



Pour nous qui cherchions plus de calme, nous avons vite compris que nous devions aller voir un peu plus loin. Et il y a de quoi faire. 


Par exemple, allez faire un tour tout au nord sur la plage de Puka Beach, une plage idyllique et plutôt peu fréquentée. 

Nous avons fait un déjeuner léger au Puka Grande, une paillotte familiale avec peu de choix à la carte mais délicieuse et très fraiche. 
Au menu pour nous du porc grillé avec du riz à l’ail, des nouilles aux œufs sautées avec des légumes et des petits calamars laqués et grillés.
Le sable ici n’est pas aussi fin que sur station 1 2 ou 3, mais la plage nettement plus belle, plus naturelle. Nous avons vu un couple de mariés en train de faire des photos (il y a pire comme endroit !). La  baignade fut un vrai régal, mais si vous voulez farnienter un moment, trouver un peu d’ombre pour ne pas griller sur place.






Les activités sont nombreuses sur l'île, surtout des sports nautiques bien sur. Snorkeling (palmes et tuba), plongée,  promenade sur un catamaran pour admirer le coucher du soleil depuis la mer, louer un bateau pour faire le tour de l'île, kitesurf, excursion sur une ile avec saut depuis la cliff et kayak à travers des grottes, banana boat,..., mais aussi découverte du nord de l’ile en squad, trecking, tyrolienne. Nous avons même vu un parc d’attraction, mais fermé.


En bon occidentaux que nous sommes, nous ne cherchions pas spécialement à découvrir la gastronomie locale. Hormis le poulet Adobo une fois (parce que pas vraiment le choix), nous préférions les plats mexicains, internationaux et le poisson grillé. 


Pour notre dernier soir, nous sommes allés au Nami pour voir le coucher de soleil. Malheureusement nous n’étions pas du bon coté de la cote mais nous avons quand même profité que de la vue et des jolies couleurs.  Pour y accéder, vous devez emprunter un ascenseur fait de roseaux: vous sonnez et le groom descend vous cherchez.



De la haut la vue est imprenable. Admirez !






Le retour à la maison fut aussi cocasse qu’à l’aller, un chaos total à l’aéroport de Kalibo. 3 avions partaient en même temps et les files d’attente se coupaient les unes les autres. Le personnel nous donnait de mauvaises informations, aucune efficacité. Et pourtant ils vous demanderont une taxe d’aéroport de PHP 500 /pers ! 
Finalement nous sommes arrivés à bon port et Singapour apparait comme un havre de confort et d’efficacité, ce qu’on oublie parfois. Il faut faire ce genre d’expérience pour s’en rendre compte. Et oui, on vieillit et apprécions notre petit confort.
Pour conclure, vacances inoubliables en termes de paysages, immersion dans un pays très accueillant, les Philippins sont adorables et souriant. J’admets que Boracay est une ile à part, peu représentative du reste de l’archipel, mais c’est une jolie première expérience de ce vaste pays.

Verdict : aller y passer quelques jours si vous avez la patience de faire les 10 h de transport au départ de Singapour, ça vaut vraiment le détour !


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