Nous avons vite pris nos habitudes dans notre appartement temporaire et
nous revenions chaque soir de notre promenade avec du bon pain frais pour notre
petit déjeuner du matin.
Il faut dire que de nombreuses enseignes françaises ont ouvert à Tokyo,
le choix est large et le pain délicieux comme en France (et pas chewing-gum
comme à Singap’): Joel Robuchon, Kayser, Paul, Fauchon. Pour ma part j’ai une
préférence pour le pain de Gontran Cherrier. Avec du beurre salé, me voici
transportée en France. Leurs viennoiseries sont délicieuses aussi.
Pour cette journée de mardi, j’ai réservé une balade en vélo dans le
vieux Tokyo. Départ à 9h, il ne faut donc pas trainer. Et bien sur, loi de
Murphy oblige, nous faisons la grosse boulette que font au moins une fois tous
les touristes, nous prenons le train plutôt que le métro et nous voici embarqués
sur la mauvaise ligne. Après quelques changements fâcheux, nous arrivons avec
quelques minutes de retard et un peu stressés.
L’opérateur s’appelle le Miracle Cycling Tour. Yu sera notre guide
durant cette journée, un jeune Japonais qui a passé 2 ans aux USA pour
apprendre l’anglais et de retour au pays. Il nous guidera à travers les différents quartiers, enrichissant la balade
de nombreux commentaires et d’anecdotes sur le Japon en général. Will, un
anglais venu de Londres se joindra également au groupe.
Nous avons commencé notre tour à
Shimbashi, puis visité différents endroits comme le Palais impérial, le parc Hibiya, le
sanctuaire de Yasuki, le vieux quartier de Hongo, l'Université, le cimetière de
Yamada, traversé le parc de Ueno, puis le quartier Hakiharaba (très apprècié des
geeks) et enfin longé toute la rue de Ginza pour rejoindre notre point de départ
vers 15h30.
Pour le déjeuner, Yu nous a amené dans un petit resto
traditionnel fréquenté par les japonais du quartier pour ses takodon, des
donburis agrémentés de poulpe. Heureusement Yu a passé la commande pour nous, les
propriétaires ne parlant pas un mot d’anglais. C’était très bon encore une
fois.
La journée fut très chaude et nous
n’étions pas mécontent d’arriver au bout de la balade, mais ravis de cette
journée. C’est pour moi la formule idéale pour visiter tout plein d’endroits en
un seul jour et sans stress, Il suffit de se laisser guider, et au Japon tout
est naturellement bien organisé.
Une petite histoire rigolote lors de la promenade: Yu nous expliquait que dans un quartier de Yamada, le propriétaire d'une boutique prenait soin de son bonzai avec devotion (ci dessous sur la photo au coin de la rue). A sa mort, la boutique a été reprise par un autre propriétaire qui n'en n'avait que faire. Le bonsaï a pris ses aises, le pot a fini par éclater, et le bonsaï pris racine dans le sol. Aujourd'hui c'est devenu un arbre immense et attire les touristes (la photo du bas).
Apres tout ça, il ne fallait plus
m’en demander d’avantage et nous avons bullé le reste de l’après-midi… jusqu'à
ce que notre estomac refasse des siennes et nous oblige à quitter nos pénates
en quête de nourriture. Retour au resto de sushis a Shibuya et dessert gourmand Crèpe-chantilly-fraises dans les rues pietonnes de Shibuya.
Pas de chance, le lendemain j’ai
fait les frais de cette journée chaude à velo, et me suis choppée une grosse
migraine.
Tentative de sortie nature dans le
parc Meji-ji koen à Yoyogi. Nous y étions déjà allés lors de notre premier
voyage, mais ce parc est tellement beau que JP voulait absolument y retourner.
Encore une fois, nous fument charmés. Ce parc dégage une réelle harmonie, tous
les élements sont en osmose et nous ressentons une paix interieure dès lors que
nous entrons dans ce parc. Les visiteurs sont autant des locaux que des
touristes et nous avons d’ailleurs vu beaucoup de japonais en costume, venus
pour une visite du temple pour une prière en milieu de journée, ou pour faire découvrir
le temple à un collègue.
Malgre tout la migraine persiste et
nous rentrons déjeuner à l’appartement et faire une bonne sieste. Il nous faut être
en forme pour le soir car voyez-vous, cette soirée est très importante, nous célebrons
mon anniversaire avec quelques jours de retard. Nous avions réservé une table
au restaurant Nadaman du Shrangi-la dans le quartier de Marunouchi, tout proche
de la gare de Tokyo.
Tout d'abord, la vue du 29ème étage est
magnifique. Toute la ville scintille à nos pieds.
Le service est très professionnel, aucun faux pas, et notre serveuse Yuri, attentive et souriante, a pris un soin particulier à rendre cette soirée mémorable. Il faut dire que le restaurant était pratiquement vide ce soir-là et elle a pu nous bichonner.
Le service est très professionnel, aucun faux pas, et notre serveuse Yuri, attentive et souriante, a pris un soin particulier à rendre cette soirée mémorable. Il faut dire que le restaurant était pratiquement vide ce soir-là et elle a pu nous bichonner.
Nous avons choisi un menu Kaiseki composé de 7 plats différents: un assortiment
de 4 petites entrées (tofu soyeux surmonté d’oursin, 2 bouchées de rouleaux
croustillants, une salade de légumes racines et une salade d’émincé de crabe) ;
4 sortes de sashimi (calamar, thon, saumon et bar), plat mijoté (une sorte de
bœuf mode aux légumes mijotés très fondant), assortiment de tempuras, Bœuf de
Kobe et légumes-racines accompagné d’une sauce soja et sésame, 4 sushis et en
dessert glace à la vanille avec des haricots rouges.
Chaque plat était très
savoureux, bien assaisonné et d’une cuisson parfaite. Une expérience
merveilleuse, à la fois pour les papilles et pour l'ambiance.
Un grand dîner. Je me suis sentie une princesse d’un soir.
Un grand dîner. Je me suis sentie une princesse d’un soir.
Et j’ai joué ma Cendrillon jusqu’au bout et réclamé de rentrer en taxi
(les talons hauts dans le métro, ce n’est vraiment pas le top à Tokyo vu les
couloirs interminables entre les lignes). Seul condition imposé par mon prince
charmant: que je réussisse à me faire comprendre en japonais par le chauffeur.
Pas gagné cette histoire ! Le chauffeur parait avoir 80 ans, un peu
sourd, et s’affole déjà devant nos têtes de touristes. Apparement il ne
comprend pas un mot d’anglais. Je réussi toutefois à lui donner notre
destination et à l’orienter à l’approche de notre appartement. Il comprend et
semble s’appaiser. Retour au bercail en un temps record. Je suis assez fière de
moi J. Défi remporté !
A suivre…
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