De nouveau
levés très tôt pour la cérémonie du mariage laotien. Nous avons tous revétu la
tenue traditionnelle, le sinh (jupe), la veste ou bustier et l’écharpe brodée
en soie. Les couleurs choisies par les mariés permettent de distinguer si la
personne est du côté de la mariée ou du marié. Ce sera rose/fushia pour
mademoiselle, turquoise pour le jeune homme.
Le future marié
arrive dans la maison avec son escorte, tenant la bougie allumée (attention il
ne faut pas que la flamme s’éteigne), pendant que la famille et les amis du côté
de la demoiselle attendent dans la maison, la mariee confinee dans sa chambre à
l’étage.
Le furur
marié doit d’abord “acheter” son droit de passage. La tradition veut que les
garçons d’honneur boivent cul-sec un verre de whisky (prouvant que ce sont de
vrais hommes) et présentent des enveloppes garnies de billets aux demoiselles
non mariées pour que celles-ci les laissent passer en brisant les ceintures d’or.
Ensuite le
marié peut rentrer dans la maison. Une femme mariée de la famille “estimable et
sans reproche” va chercher la fiancée et la présente au jeune homme. Alors se
deroule la cérémonie religieuse fait par un moine défroqué autour d’un hotel
fait de fleurs et garni d’offrandes et de billets de banque.
Nous
assistons à la cérémonie à genoux, puis nouons des bracelets de cotton autour
des poignets des mariés pour leur souhaiter nos voeux de Bonheur.
Puis vient
le déjeuner et les danses, le Lam Vong.
De retour à
l’hotel pour une courte sieste, nous retournons en ville. Thidahack nous fait
visiter la maison de famille ou elle est née, comme beaucoup des membres de sa
famille. Le restaurant de son oncle Tamnak Loa se trouve juste à côté et est
très réputé.
Une pause
dans un des nombreux cafés à la française pour se rafraichir et nous partons
pour le marché de nuit.
Soirée de
cloture du mariage à l’hôtel: diner français servi à table pour les invités VIP
et repas un peu plus classique sans service pour les autres (les amis) au bord
de la piscine. Ce soir-la la mariée aura 3 robes différentes.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire