mardi 28 juillet 2015

Lecture coup de coeur: Au revoir là-haut

 

Superbe roman de Pierre Lemaitre sur l’après-guerre de 1914.
Et pas un de ces romans déjà vu, une redite de tout ce qui a pu être écrit sur ce thème. Non là c’est tout autre chose. Sur fond de réminiscence de la guerre, l’auteur nous relate l’amitié entre deux soldats, les liens qui se sont formés entre eux, malgré eux. C’est bien écrit, ca coule tout seul. Au fil des pages on s’attache aux personnages, tout simplement parce que c’est émouvant, surprenant, réaliste. Ca vous chamboule, ça vous émeut. 

Pour faire simple et rapide, sans vous dévoiler toute l’histoire: Albert et Edouard font partie du même regiment. Dans une ultime attaque, alors que la guerre touche à sa fin, Albert va sauver la vie d’Edouard. Désormais leurs vies seront liées à jamais. Gueules cassées, réinsertion à la vie civile difficile, histoires de famille qui ressurgissent, les deux compères essaient de se refaire une vie, mais les temps sont durs, autant sur le plan psychologique que financier, et ce n’est pas si évident. C’est alors qu’ils ont une idée d’arnaque plutôt cocasse …

Dès les premières pages on ne peut que s’attacher à ces deux personnages, parce qu’ils nous touchent, parce que malgré tout, même s’il s’agit d’un roman, c’est une histoire qui aurait très bien pu arriver. Récit poignant mais aussi drôle parfois, mais aucune légèreté là dedans car tellement vrai et humain.

Roman à dévorer ! 

vendredi 24 juillet 2015

Cuisses de poulet grillées au miel et aux olives et Fondant au chocolat… ou comment faire plaisir à ses collègues pour un repas d’équipe très sympa



Une fois de plus nous avons fait un team lunch avec mes collègues du bureau. Ben oui, on bosse dur et il faut bien s’auto-congratuler devant les bons résultats.
L’équipe est assez hétéroclite (singapouriens, philippins, anglais, un gars du Liechtenstein et moi la Frenchy) mais l’ambiance est très sympa. 

Cette fois-ci, pour changer, je les ai invité à la maison. Pas si simple de contenter tout le monde au niveau des goûts. Même si nous nous entendons bien, nos préférences côté nourriture sont très disparates. Je voulais faire typiquement français pour leur faire découvrir notre belle gastronomie, mais vues les contraintes j’ai du me résoudre à faire simple. Surtout que je devais tout préparer la veille et faire réchauffer en 15 min.
Et puis entre ceux qui n’aiment pas le fromage, pas les oeufs, ceux pour qui un repas sans viande est tout simplement inconcevable, et ceux qui ne rêvent que de chocolat, j’avais presque envie de leur faire des coquillettes au beurre.

Bon quand même pas, mais presque. Au final je leur ai proposé de bonnes grosses cuisses de poulet grillées au four, préalablement marinées avec une préparation de mon cru, des pommes de terre rôties et une vraie French ratatouille que même ceux qui disent qu’ils n’aiment pas les légumes ils en mangent
Tout ca accompagnés de pain fait maison, encore tout chaud, qu’ils se sont empressés de tartiner de beurre.


Pour la marinade (pour 6 grosses cuisses de poulet):
  • 3 cas d’huile d’olive
  • 3 cas de miel
  • 3 cas de jus de citron
  • 1 cas de vinaigre balsamique
  • 1 cas de thym
  • 1 cas de romarin
  • 1 cas de basilic séché

Entaillez légèrement les cuisses de poulet (avec la peau) et faites-les mariner pendant minimum 1h.
Ajoutez un gros oignon émincé, les pommes de terres nouvelles coupées en deux (mais avec la peau) et une poignée d’olives vertes et toute la marinade.
Faites cuire à 180C pendant 45 min à 1h en retournant à mi-cuisson.

Bon ca c'est l'assiette de ma collègue, plutôt frugal, mais pour les autres l'assiette était pleine !

Petit + : sachant que j’avais laissé la peau, le poulet a rendu pas mal de gras. J’ai donc récupéré toute la sauce dans un bol après cuisson et le lendemain j’ai retiré la couche de gras qui avait figé sur le dessus. Le reste de la sauce était alors parfaite et gouteuse.


Et pour le dessert, je ne pouvais pas échapper au chocolat sous peine de me faire des ennemis pour le reste de l’année.
J’ai choisi de faire un fondant chocolat (sur le blog Confessions d'une gourmande), beaucoup de chocolat , peu de sucre et de farine. Donc un gateau assez dense et peu gonflé, tout l’inverse de ce que j’aime, mais bon il faut savoir faire plaisir à ses invités.
Et apparemment il a beaucoup plu. D’autant plus que je l’avais accompagné de chantilly maison.

Pour un gâteau de 8 pers (moule rond de 20cm de diamètre)
  • 200g de chocolat noir pâtissier
  • 3 oeufs
  • 100g de sucre glace
  • 120g de beurre
  • 20g de farine
  • 35cl de crème liquide entière

Faites fondre le chocolat en morceaux avec le beurre au micro-ondes à température douce en plusieurs fois et en mélangeant pour éviter que le chocolat ne brule.
Fouettez les oeufs avec le sucre glace tamisé et la farine.
Ajoutez le chocolat fondu et la crème liquide puis mélangez de nouveau.

Versez la préparation dans un moule beurré de 18/20 cm de diamètre et enfournez dans un four préchauffé à 180°C pour 20-25 minutes de cuisson.
Laissez refroidir sur une grille, puis conservez au frais.
Au moment de servir, sortez le gâteau 30min avant et saupoudrez de sucre glace.


Petit + : personnellement j’ai laissé cuire plutôt 35min car mon moule était de 18cm de diamètre et en silicone épais, donc le gâteau était plus épais et ça a pris un peu plus de temps.

Et voici l'équipe au complet !


mardi 14 juillet 2015

Duo apéro: mini-verrines provençales et quichettes poireaux-saumon sur pâte filo



Ca y est c’est l’été ! (enfin je parle du point de vue de la France, parce qu’ici c’est tout pareil toute l’année).  Donc plutôt la période estivale et déjà les vacances pour certains, ou bientôt pour d’autres.
Il parait que les français changent radicalement leurs menus pendant les vacances. Place aux barbecues et aux apéros.


C’est là que mon post tombe à point. Je vous propose aujourd’hui 2 idées tapas pour votre prochain apéro. Je suis certaine que ces 2 recettes vont vous plaire. Elles sont colorées et légères, et vous pourrez les déguster sans culpabiliser, bikini-compatibles !

De la couleur, de la fraicheur….

Mini-verrines provençales

Pour environ 15 petites verrines
  • 2 belles aubergines 
  • 3 belles tomates bien mûres
  • 50g de chèvre frais (c’est mieux s’il est un peu vieux, ça aura plus de goût)
  • 4 cas de crème fraiche épaisse
  • 1 yaourt nature
  • 1cac de thym séché
  • 1 cac de basilic séché ou frais
  • Sel, poivre

Le caviar d’aubergine
Méthode traditionnelle: placez les aubergines dans votre four chaleur tournante + grill et laissez cuire 30min en les retournant de temps en temps.
Coupez les aubergines en 2 et prélevez la chair délicatement.
Hachez grossièrement la chair au couteau. Ajoutez un peu d’huile d’olive et du thym séché, sel, poivre à discrétion. 
Méthode pour les fainéantes et les pressées: épluchez les aubergines à l’aide d’un économe. Coupez-les en 2 dans le sens de la longueur et faites cuire au micro-onde dans un plat en Pirex pendant environ 4 à 5 min.
Laissez refroidir.
Hachez grossièrement la chair au couteau. Ajoutez un peu d’huile d’olive et du thym séché, sel, poivre à discrétion. 

Une fois le caviar totalement refroidi, répartissez dans les verrines en tassant légèrement.
Réservez.

La crème de chèvre
Mixez le chèvre avec la crème et le yaourt, et éventuellement une pincée de sel si le chèvre n’est déjà pas trop salé (à vous de voir).
Versez une bonne cuillerée dans chaque verrine et replacez au frais.

Le concassé de tomates
Rincez les tomates et entaillez le dessous de chaque tomate à l’aide d’un couteau.
Laissez les tomates dans un saladier d’eau très chaude pendant 5 min. La peau va se décoller toute seule. Rafraichir et enlevez la peau des tomates.
Découpez les tomates en très petits dés. Ajoutez alors le basilic frais ou séché.
Répartir dans les verrines sur la crème de chèvre.

Réservez au frais jusqu’au moment de servir. Se mange très frais.



Bouchées terre et mer toutes légères…

Quichettes de poireaux et saumon fumé sur pâte filo
Pour environ 15 quichettes
  • 3 grandes feuilles de pâte filo 
  • 2 poireaux
  • 1 échalote
  • 4 cas de crème fraiche épaisse
  • 4 cas de lait
  • 1 oeuf
  • 1 pincée de piment d’espelette
  • 40g de saumon fumé
  • Sel, poivre

La fondue de poireaux
Emincez l’échalote et les poireaux.
Faites-les revenir dans votre cocotte avec 2 cas d’huile d’olive à feu vif.
Réduisez alors le feu et laissez compoter gentiment pendant 30min.

Découpez les feuilles de pâte filo en petits carrés légèrement plus grands que vos moules à tartelettes.
Badigeonnez les feuilles avec un peu de beurre fondu à l’aide d’un pinceau et superposez 3 carrés de feuilles dans chaque emprunte en les décalant légèrement.
Fouettez l’oeuf avec la crème, salez et poivrez. Vous pouvez aussi rajouter une peu de fromage râpé éventuellement.

Déposez une cuillerée de poireaux sur la pâte filo, ajoutez 1 ou 2 cuillerée d’appareil à quiche, puis quelques morceaux de saumon fumé.

Faites cuire à 180C pendant 15 min.
A la sortie du four, laissez refroidir sur une grille. 

Attention la pâte est très fragile, mais c’est une version beaucoup plus légère qu’avec de la pâte brisée classique.


jeudi 9 juillet 2015

Lecture coup de coeur: Juste avant le bonheur


Je viens de refermer le roman de Agnès Ledig, Juste avant le bonheur et je m’empresse de vous en faire part. Certains diront que cette histoire est creuse, prévisible, trop triste, sans intérêt. Je ne dirais pas ça. Au contraire, j’ai trouvé ce livre touchant, émouvant, triste bien sûr, même très triste, mais on rit aussi et surtout cela donne une belle leçon de vie, cette vie qui ne tient parfois qu’à un fil.

Pour ceux qui ne sont pas en grande forme émotionnelle en ce moment, je vous conseille de mettre ce bouquin de côté pour des jours meilleurs. Personnellement je n’ai pas la larme facile, dans la vie comme devant un film. Mais je dois avouer qu’au fil des pages, devant ce drame que vit le personnage principal (je ne vous en dis pas plus au risque de dévoiler toute l’histoire), ma gorge se serrait à m’en faire mal, les larmes au bord des yeux. Le récit est très fluide et sans aucun doute les mots de l’auteur reflètent sa propre histoire, son propre drame et ses ressentis. 

Peut-être l’auteur a t’elle dépeint des personnages un peu trop parfaits pour rendre ce drame encore plus injuste aux yeux de ses lecteurs. Peu importe, ne vous arrêtez pas à ça. Et retirez-en ce qui est plus en profondeur. L’espoir, la vie, la bonne humeur, les petites choses de la vie qui la rendent belle et agréable. J’ai beaucoup souri dans la première partie en lisant les petites habitudes et les petits rituels que cette jeune maman et son fils avaient instaurés.

Ce roman est un véritable leçon de vie, d'espoir, de relations humaines, la vie qui reprend son court après un drame, parce que nous n’avons pas d’autres choix que d’avancer, comme le dit l’auteur à travers ses personnages. Mais c'est avant tout et surtout un concentré d'émotions écrit avec brio; ponctué de proverbes bien choisis qui donnent à réfléchir:

Ce qu’il faut conserver de cette histoire, c’est aussi que le lien du sang n’est pas forcement plus fort que les liens tissés entre amis, qu’il existe de belles personnes qui sont prêtes à donner énormément sans rien attendre en retour, hormis la force de l’amitié, être ensemble et pouvoir compter les uns sur les autres quelques soient les événements.


Je mentirais si je vous disais que ce roman ne m’a pas chamboulée. Si vous commencez la première page, vous ne le lâcherez pas jusqu’à la fin.

vendredi 3 juillet 2015

Pannacotta mangue-passion et petits congolais coco


Le mercredi à Singapour c’est Ladies night. Les bars sont plein de nanas en général, et chacun y va de son offre alléchante de Champagne ou cocktails à prix cassé. Du coup ça attire les mecs comme des guêpes sur un pot de miel.
Si vous cherchez un endroit calme pour siroter un verre, et discuter avec vos copines, c’est pas gagné !

Du coup hier avec les cop’ on s’est fait notre ladies night chez Mathilde qui nous avait gentiment invitées chez elle. C’est toujours un immense plaisir de venir chez elle, sa maison est coquette et nous avons pu profiter d’un délicieux diner sur sa terrasse, au frais. Parce que Mathilde habite “à la campagne” :P. En tout cas pour moi ça ressemble à la campagne, tout au bout de Upper Bhukit Timah.
Champagne pour commencer, puis tomate/mozza, rouleaux de printemps, brochettes avec ses petits légumes du soleil, arrosés de Gigondas. Bref 5 nanas autour d’un bon repas, je peux vous dire que ca papotent sec et que le temps passe vite. Mais que ça fait du bien !!!


Pour l’occasion j’avais fait un petit dessert girly: coloré, mignon et pas trop sucré. En plus c’est vite fait et se prépare la veille, donc work-compatible.

Pour la première fois j’ai utilisé de la gélatine en poudre pour remplacer les habituelles feuilles de gélatine. Je suis conquise, ça marche super bien et plus pratique que les feuilles qui ne se dissolvent pas toujours très bien.
Pour le petit gâteau qui va bien à côté des mini verrines, j’ai choisi de petits congolais ou rochers coco pour matcher avec le goût coco de la pannacotta. Je ne suis toujours pas satisfaite à 100% avec la recette. Je trouve que le biscuit ne se tient pas bien, même si le gout est là. Avis aux blogueuses pour me proposer THE recette parfaite.

Les filles ont eu l’air de bien apprécier ce dessert léger.
Bonnes vacances les copines et on remet ça fin aout.

Ingrédients pour 12 mini verrines
  • 20 cl de lait de coco
  • 30 cl de crème liquide
  • 50g de sucre semoule
  • 2 feuilles de gélatine (ou 4 g de gélatine en poudre)
  • ½ mangue
  • 2 fruits de la passion bien mûrs


Faites ramollir la gélatine dans de l’eau froide.
Faites chauffer le lait de coco avec la crème et le sucre tout en mélangeant pour bien dissoudre le sucre. Laissez tiédir puis incorporer la gélatine.
Attention, si la crème est trop froide la gélatine ne va pas bien se dissoudre. Et par contre si c’est trop chaud, la chaleur va ‘tuer’ le pouvoir gélifiant de la gélatine. Donc crème tiède mais pas brulante.

Versez dans les verrines et réservez au frigo pour une nuit (ou au moins 4 heures).

Mixez ½ mangue bien mûre et versez une cuillerée à café par verrine, puis quelques grains de fruit de la passion (avec son jus). Servir bien frais.


Pour les congolais (10 rochers)
  • 160g de noix de coco râpée
  • 2 blancs d’oeufs
  • 75g de sucre semoule
  • 1 pincée de sel
  • Le zeste d’un petit citron (lime pour moi avec une microplane)

Dans un grand saladier, mélangez tous les ingrédients, d’abord à l’aide d’une spatule, puis à la main.

Formez des bouchers en roulant la pâte au creux de votre paume et en pinçant la boule sur le dessus.

Déposez les bouchées sur une feuille silicone et faites cuire à 180C pendant 12 à 15 min.
Les bouchées doivent dorer légèrement.
A déguster délicatement, elles ont tendance à s’effriter.

Petit +: sur les conseils de certaines, j’ai essayé d’utiliser une poche à douille pour former les bouchées en espérant leur donner une forme sympa, genre pommes duchesse, mais ma douille devait être trop petite et ce fut la cata. Je suis donc revenue à la méthode classique, ‘à la mano’.




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